Un "tree tunnel"
La plage de Ka'paa
Encore des poules et des coqs !
La Wailua River
Opaeka'a Falls
Holoholokù Heiau (temple)
Mercredi 6 mars 2019 Kauai La côte est
Mars est le mois des giboulées.
C’est également le cas ici où, comme aujourd’hui, il pleut quelques instants
avant que le soleil ne revienne. La différence, c’est qu’il fait une vingtaine
de degrés et que les giboulées n’ont duré que quelques instants.
Nous mettons le cap vers l’est de
l’île où nous irons jusqu’à Kapa’a. Nous prenons bien sûr la route côtière et
comme dans toutes les îles volcaniques où la traversée directe est délicate
voire inexistante, le trafic s’écoule lentement mais, ici, sans impatience.
Nous passons par Lihue, la plus
importante ville de l’île avec 6 000 habitants (soit, quand même, 10% de
la population de Kauai) et son centre politique et économique et continuons
notre route jusqu’à Kapa’a, la mer nous accompagnant sur le côté droit avec ses
plages immenses mais dangereuses et ses vagues lointaines.
C’est aujourd’hui mercredi des
cendres (vous avez fêté mardi gras hier) et après avoir mangé du poisson deux
fois par jour tous les jours depuis que nous sommes ici, nous déjeunons, faute
de mieux, de chesseburgers. Un comble !
L’après-midi est consacré à la
remontée des gorges de la Wailua river. Comme hier, des points de vue (où
partout, nous retrouvons coqs et poules) sont aménagés le long de la route et
offrent de belles vues sur la vallée avec d’un côté les cascades et de l’autre
la rivière qui s’écoule, tranquille vers la mer toute proche.
Sur le plan agricole, cette
région a toujours été riche avec une terre fertile, des ressources en eau douce
abondantes et des températures tropicales. Sa richesse en a fait le lieu de
résidence des rois de Kauai et les cultures retracent la vie économique du
pays : d’abord, la culture traditionnelle du taro dans des petites
surfaces entourées de murs en pierre que l’on devine encore, puis celle du riz
et maintenant l’élevage. Un pays riche qui a permis aux rois de Kauai de
longtemps rester indépendants avant de devenir, de façon pacifique, les vassaux
de Kamehameha 1er, le grand roi fédérateur du début du XIXième
siècle.
Nous sommes ensuite quasiment
seuls à remonter la route qui s’enfonce en montant dans la forêt tropicale mais
ne sommes pas assez aventureux pour prendre le chemin qui, à la fin de la
route, s’offre aux marcheurs.
Autre évocation de la société
traditionnelle, que nous voyons plus tard en redescendant : la présence de
temples (la religion traditionnelle a été abandonnée dans les années
1 830) que seuls des petits murs de pierres permettent de repérer, à part
2 gros rochers plats, de part et d’autre du temple, où les reines devaient
donner naissance au futur roi et ainsi le sacraliser.
De retour au XXIième
siècle, nous nous arrêtons dans un magasin de tissus de patchwork, le premier de
notre voyage et toujours pas un seul antique….. ! Et, au retour, nous
trouvons un beau soleil….. entre deux averses !
Pour le dîner, nous achetons au
centre commercial d’à côté 2 plats de crevettes à emporter que nous retournons
manger chez nous.
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