Westin Villas et sa plantation de taro
Le Whaler's Village
Samedi 2 mars 2019 Lahaina (HI), opportunité
immobilière à Maui ? Messe. Ice Cream Sandwich & Co.
Le programme de ce matin est né
de ma conversation avec le Concierge lors de l’achat de billets du luau. Il
nous avait, en effet, proposé de recevoir 175 US$ pour passer 90 minutes à
écouter une présentation sur un projet immobilier au Westin, (près du Whaler’s).
A ce prix- là, même à 2, cela vaut la peine d’autant que nous avions déjà
entendu parler de ce genre de promotion. A tout le moins, donc une expérience à
faire.
C’est ainsi qu’à 10h15, nous
sommes accueillis par une jeune représentante (qui se révèlera par la suite
débutante) qui nous interroge sur nos habitudes de séjours de vacances et nous
parle d’un système de vente en « time share » du bâtiment qui vient
d’être terminé, près de l’hôtel Westin.
Avant d’entrer dans le détail,
elle nous fait visiter des appartements finis et aménagés : c’est
effectivement le grand luxe, dans un environnement hyper luxueux. Le concept
est connu qui consiste à vendre le droit d’usage d’un appartement bien défini,
pour une période précise de l’année. Sauf que Vacation Village Westin, généralise
le concept et en fait un droit d’usage dans n’importe quelles de leurs installations.
Pour une somme donnée (63 000 US$), vous achetez, par exemple, le droit
d’usage, une semaine par an d’un appartement de 120 m2 que vous pouvez soit utiliser soit
louer. Mais, si une année vous n’avez pas envie d’y demeurer ou de louer, vous pouvez
mettre votre appartement à la disposition du Village Club qui vous proposera d’autres
séjours (dans, dit-elle, de nombreux ensembles hôteliers à travers le monde).
Dans son principe, le concept est
tout à fait séduisant. Plusieurs questions peuvent cependant se poser comme la durée du droit d’usage, le bon fonctionnement
de la bourse d’échange, la solidité juridique du montage. A la fin de
l’entretien, le manager nous rejoint, un bon vendeur à l’américaine, compétent,
sachant ce qu’il veut et qui « la joue à l’amicale ». Mais, il est
bien évident pour nous que nous n’allons pas nous embarquer dans une telle
opération. Aussi, nous prenons comme
excuse que nous ignorons tout des aspects juridiques et fiscaux français d’une
telle transaction et remercions nos hôtes de leur présentation pour mettre fin
à 2 heures de discussion qui n’ont pas été sans intérêt car, à mon sens, le
concept a du sens. Peut-être d’ailleurs existe-t-il déjà en France, où, je
crois, le time share est un peu mois à la mode qu’il ne l’était il y une
vingtaine d’années.
Voilà, nous avons manqué
l’opération immobilière du siècle mais nous sommes des gagne petits et avons gagné
175 US$ !
Il faut bien, ensuite, aller
déjeuner jusqu’au Hula Grill et rêver à ces installations luxueuses à qui nous
avons refusé de devenir nôtres. Mais nous ne laissons pas passer le Ice Cream Sandwich
(à propos, savez-vous que les îles Sandwich était l’ancien nom de Hawaii et que
c’est là que Cook a trouvé la mort, mangé par des cannibales : d’où, je me
plais à le croire, l’acception actuelle du mot sandwich).
17h30, samedi soir, c’est l’heure
de la messe. Nous retournons au même endroit que la semaine dernière et je suis
frappé à quel point l’assemblée est diverse en origine ethnique et en âge ; beaucoup plus, en tout cas, que dans nos églises
rurales tarnaises où l’assistance est principalement féminine et d’un âge supérieur
à 70 ans. Par contre, l’implication des
fidèles dans la liturgie ne m’impressionne pas mais la vie communautaire
s’exerce plus que chez nous dans des activités périphériques.
Pour le dîner, nous retournons au
Lahaina fish & Co restaurant où, après une paella (sic) pour Sylvie, et une
bonne tranche de Ahi « medium rare », pour moi, nous profitons du
dessert gratuit, en l’occurrence une très bonne mousse au chocolat dont on nous
dit qu’il est suédois !
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