L'île d'Hawaï, vue du sommet du Haleakalà
Jeudi 28 février 2019 Lahaina
(HI), le volcan Hakeakala.
De même qu’il n’y a pas de séjour
à Maui sans une excursion auprès des baleines, de même, il n’y a pas de séjour
à Maui sans un luau (repas et festivités typiquement hawaïens). Je suis debout
à 8h00 pour nous inscrire auprès du Concierge au Luau du Hyatt (nous aurions
voulu aller au Old Lahaina lu’au mais il est plein depuis plus de 3 semaines et
nous nous y prenons bien sûr trop tard). C’est chose faite au Hyatt, pour
demain soir, vendredi.
Les pronostics météorologiques du
Concierge étant favorables, nous mettons au programme d’aujourd’hui, le
Hakeakala (la maison du soleil en hawaïen), le plus haut volcan (dormant) de
l’île qui, du haut de ses 3 000 mètres, surplombe l’aile nord du papillon
(la maison de la lune surplombe l’autre aile mais ne dépasse pas 1 750 mètres).
Après avoir traversé quelques
faubourgs lointains de Kahului avec leurs maisons entourées d’une végétation
bien fournie (nous sommes sur le côté pluvieux de l’île), la route monte vite,
à travers les arbres, puis à partir de 1 200 mètres, à travers une
végétation rase qui laisse progressivement la place aux scories. Ensuite, en
arrivant vers le sommet, le sol est couvert de lave. La dernière éruption date
des années 1790 (un peu après le passage de Lapérouse, ce qui explique qu’il
ait pu facilement aborder dans un endroit aujourd’hui couvert de lave). En
contrebas, les nuages couvrent partiellement la vallée mais permettent
d’apercevoir parfois la mer.
Sur la route, nous croisons des
cyclistes. Ceux qui descendent sont parfois en groupes suivis par une
camionnette qui traîne une remorque vide : elle a permis de monter les
vélos et les cyclistes! D’autres, peut-être plus fous, en sont encore à
monter, sans camionnette : 3 000 mètres de dénivelé sur 58 kms, avec des
passages à plus de 10%, cela te tente-t-il Sébastien ? Moi, je ne me pose
pas la question même avec mon vélo électrique, d’autant qu’au fur et à mesure
que l’on monte, la température baisse sans parler du vent qui, lui, devient
très fort. La température de l’air est de 10 °C mais nulle part n’est indiquée
la température ressentie qui doit être plus proche de 0°C.
Juste avant d’arriver au sommet,
nous avons une vue magnifique sur le cratère, avec sa caldera, brisée à
plusieurs endroits, recouvert à son fonds de cratères plus petits, aux couleurs
irisées qui vont du presque jaune aux bruns fer en passant par des noirs aux
teintes légèrement verdâtres. Un vrai saisissement, résultat de la lente érosion
par le vent sur ces roches volcaniques. Un peu plus loin, du sommet, on voit,
distants d’une centaine de miles, les 2 volcans de la grande île émerger au-dessus
des nuages.
Il est bientôt 15 heures lorsque
nous rejoignons la vallée et nous arrêtons dans un restaurant. Assis à notre
table, nous voyons à la fois la côte nord et la côte sud de l’île : nous
sommes sur le corps du papillon.
La fin de la journée se passe
entre le Whaler’s et le Kanapali Alii et nous dînons chez Leilani’s (le voisin
d’une chaîne amie du Hula Grill) d’un très bon poisson local, le Opa (ne m’en
demandez pas la traduction car je l’ignore !)
Il est tard quand nous rentrons
chez nous : il y a une semaine exactement, à la même heure, nous
arrivions !
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