Lahaina Shores, où nous logeons
La mer bleue
Lahaina
La luau : Drums of the Pacific
Vendredi 1er mars 2019
Lahaina (HI), whale watching, le Luau
Un vrai programme de Maui
aujourd’hui : dans la matinée, une excursion pour voir les baleines et un
luau en fin d’après-midi.
C’est ainsi que nous nous
retrouvons au port. Les baleiniers ont disparu, les petits bateaux de pécheurs
aussi, mais ils sont remplacés par les bateaux qui sillonnent le chenal entre
Maui et l’île de Lanai, riche en baleines. Tous les ans, on compte environ
3 000 baleines (des cachalots, humpbacks en anglais) qui arrivent à Maui
d’Alaska entre décembre et mars pour s’accoupler et repartent en début d’été
vers l’Alaska et revenir l’année suivante donner naissance à leur petit puis
remonter avec lui vers l’Alaska. Très rapidement, notre catamaran a localisé
une baleine, ou plutôt, deux. Nous avons de la chance, c’est une mère avec son
petit. Ils restent une dizaine de minutes à proximité de nous (y compris en passant
en dessous de notre bateau) comme si la mère, fière de son petit, voulait nous
le présenter ou lui expliquer à quoi ressemblent des humains. Quoi qu’il en
soit, ils font tous les deux preuve d’une agilité étonnante de la part
d’animaux qui, adultes, pèsent entre 40 et 50 tonnes et mesurent entre 12 et 15
mètres.
Durant les 2 heures que va durer
notre promenade, nous verrons bien d’autres baleines mais pas aussi près
(quelques mètres) que cette mère et son petit.
A noter que durant cette
promenade, l’équipage nous fait écouter des chants des baleines. Je ne sais
comment ces bruits sont saisis puisque, pour nous, le son que nous entendons
provient du déplacement de l’air mais ils me font penser aux beuglements d’une
vache, avec, en plus, des graves et des
aigus qui viennent s’ajouter aux beuglements. Que veulent dire tous ces bruits?
Au retour sur le plancher des vaches,
il est temps de déjeuner au Lahaina Fish and Co, un restaurant sur le front de
mer (Front St.) où nous avions l’habitude d’aller lors de nos précédentes
visites. L’Ahi (thon à la teryaki) est délicieux.
Nous avons donc rendez-vous en
fin d’après-midi au Hyatt, tout près du Kanaapali Alii pour le Luau. Cela
commence par un copieux dîner sous forme de buffet avec des plats hawaiiens,
notamment du taro (la source
traditionnelle d’hydrate de carbone) ainsi que des poissons (notamment un Ahi
Poke, thon macéré dans une sauce qui le cuit). Vient ensuite le spectacle de
danses et de chants. La bonne idée est de donner un aperçu de cette culture
polynésienne dont le Hawaii traditionnel fait partie, comme Tonga, Samoa,
Tuamotu, Tahiti, la Nouvelle Zélande maorie. Le spectacle est très beau et
bien organisé, mais les danses (celles des hommes étant marquées par la force
et le rythme, celles des femmes par la grâce) sont peut-être trop semblables les
unes aux autres, ce qui gomme les spécificités propres à chaque (sous) culture
que l’on voyait mieux au Polynesian Center, dans l’île d’Oahu.
En tout cas, une belle journée
bien hawaiienne qui rappellera, je n’en serais pas surpris, des souvenirs à,
encore une fois, Kathleen, Benoît et Flora.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire