Un bel immeuble de Springfield
Quelques achats de nos brocantes
La taverne "Publick House" de Sturbridge
Le magasin "Yankee Candle"
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Mardi 30 octobre 2012
Notre nuit avec Sandy (sic) n’a pas
été si agitée que cela - tout au plus quelques moments de pluie forte – et nous
nous réveillons avec de l’électricité, sans vent et un temps presque clair.
Dehors, la vie semble être
redevenue normale et nous décidons de partir vers le sud, jusqu’à Springfield
(Mass). C’est la ville où a été inventé le basket-ball, en 1891. Mais, avec
plus de 150 000 habitants (et 600 000 pour l’agglomération), c’est surtout
la plus grande ville de la partie occidentale du Massachussets, et la troisième
ville de l’Etat. Avec Hartford (Ct), elle est au centre du « Knowledge
Corridor » constitué de plus de 30 établissements universitaires et où se
concentrent de nombreuses
start-up.
C’est à Springfield qu’a été
réalisé le premier dictionnaire Webster (l’équivalent de notre Larousse),
toujours édité ici. C’est là que se sont développées les premières utilisations
de pièces standard ce qui devait déboucher sur la production industrielle de
masse.
Le centre de la ville est typique
des villes importantes américaines, avec ses grandes rues qui se croisent à
angle droit, bordées d’immeubles de bureaux, vides de piétons (ils travaillent
dans les bureaux au dessus) et de voitures (elle sont parquées dans les garages
en dessous). On note un immense
bâtiment des années 1 925, siège social de Massachusetts Mutual Life
Insurance Company, un des grands de l’Assurance Vie mais aussi Retraite aux
USA. Un peu en périphérie, on trouve des anciennes usines (faites de briques
rouge, un peu comme nos usines du Nord), pour la plupart bien rénovées et, au
loin, se dessinent les cheminées d’une centrale à charbon.
Un peu en hauteur sur la ville se
trouve tout un quartier de maisons (Mapple Heights) bien rénovées qui vont des
années 1880 (« painted ladies » comme à San Francisco) aux années
1930 (qui font penser à l’architecture de Wright).
Nous continuons notre route vers
Sturbridge connu pour son Old Sturbridge Village, l’un des plus grands des villages
reconstitués consacré à la vie au XIXème siècle comme on en trouve souvent aux
USA, d’ailleurs bien faits et très didactiques, avec leurs incontournables
bâtiments comme la ferme, le moulin, l’école, le temple, la forge,
l’imprimerie, etc…
Mais, si nous nous intéressons à
Sturbridge aujourd’hui, c’est que nous sommes toujours à la recherche de notre miroir
traditionnel, que, malgré plusieurs magasins plutôt grands et bien fournis,
nous ne trouverons pas : il faut dire que nos sommes exigeants et
souhaitons qu’il ne soit pas trop gros (pour qu’il trouve sa place à Cordes),
avec de préférence un paysage, peint sur verre (le fait d’être peint su verre,
c'est-à-dire en reverse painting, n’est pas le critère le plus difficile) et en
bon état alors que ce genre d’objet date plutôt de la fin du XIXième.
Nous trouvons plus facilement un badge Kennedy qui trouvera sa place sur le
frigidaire de la maison.
Nous trouvons également de quoi
déjeuner, dans un restaurant situé dans une maison de 1 771 et
mangeons, dans une atmosphère élégante, un copieux « Turkey Diner »
typique de Thanksgiving avec sa dinde, sa farce, ses cranberries et sa gravy.
Nous remontons ensuite vers le nord
en prenant notre temps et traversons des régions entières qui ont été dévastées
par Irene, l’an dernier, ce qui leur donne un air de désolation (des kilomètres
carrés d’arbres morts, arrachés ou coupés à mi-hauteur) sans commune mesure
avec les petits, en tout cas ici, dégâts de Sandy (de temps en temps une
branche tombée par terre et beaucoup de feuilles et de poussière sur les routes,
toutes d’ailleurs bien dégagées).
Nous regagnons notre hôtel vers 18
h 00 ce qui ne nous laisse pas assez de temps pour visiter vraiment le magasin
Yankee Candle dont nous reportons
la visite à demain.
Les (bonnes) habitudes se prenant
vite, nous dînons dans notre suite en regardant les nouvelles toutes consacrées
à Sandy…. !
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