Le circuit de cette année
Newport : la vieille ville, avant l'Indépendance
Mardi 9 octobre 2012
Après une bonne nuit malgré le décalage
horaire, nous partons à la redécouverte de Newport non sans avoir pris un bon
et copieux petit déjeuner US.
Nous nous promenons dans les rues
du centre historique qui est vraiment ancien à l’aune américaine puisque la
maison la plus ancienne que nous voyons date de 1673, plus d’une siècle avant
l’Indépendance. Avec Boston et Charleston, la ville a été jusqu’à la fin du
XVIIIème siècle l’un des 3 ports les plus actifs du pays et a compté jusqu’à
150 quais. Elle a donc connu une certaine richesse et toutes les maisons de
cette époque qui subsistent en témoignent.
La ville a ensuite connue une autre
époque de gloire à la fin du XIXième siècle où les Astor, et autres Vanderbilt l’ont
adoptée comme lieu de villégiature et y ont construit de véritables châteaux en
style « Beaux-Arts » américain. C’est l’époque du Gilded Age décrit
dans le roman d’Edith Wharton L’Age de l’Innocence.
Pour nous changer des Breakers et
de nos amis Astor à qui nous avions rendu visite lors de notre dernier passage
en compagnie de Kathleen, nous consacrons cette année notre visite à la ville
historique encore remplie de vieilles maisons très bien restaurées, aujourd’hui
cabinets d’architecture ou de créateurs de bateaux car la ville est aussi
connue pour avoir accueilli l’America’s Cup.
Nous déambulons dans les rues vides
(elles ne doivent pas l’être mois d’août), étroites et pavées, bordées de
trottoirs en briques et de maisons recouvertes de chingles ou d’églises au joli
clocher blanc. Cela témoigne de la prospérité économique de la ville mais aussi
intellectuelle de la ville, pénétrée des idées nouvelles plusieurs décennies
avant l’époque des lumières en France. Pour preuve, la ville a été crée dans
les années 1660 par des habitants du Massachussetts qui fuyaient l’intransigeance
des Puritains de Boston sur l’affirmation de la liberté de religion, ce qui
devait, à son tour, attirer de nouveaux habitants, mais aussi faire du
Rhode-Island l’un des fers de lance de l’Indépendance face à la couronne
britannique. La ville a en outre été une des capitales tournantes de l’Etat jusqu’en 1900 et il subsiste au
milieu de la ville un gros bâtiment de briques qui a été le « Capitol ».
Laissant de côté nos amis Astor et
Vanderbilt, nous prenons la direction de Cape Cod et commençons par nous
arrêter dans un centre commercial de Middleton (c’est le premier de
probablement une longue série) où nous trouvons tout ce que nous
cherchons : une carte SIM pour notre téléphone T-mobile, des médicaments
dont de la glucosamine pour les articulations de Sylvie et un bureau AAA pour
renouveler notre membership (ce qui ne pourra être fait qu’après avoir passé,
grâce à notre nouveau téléphone, un coup de fil à Dubuque dans l’Iowa).
Après un arrêt dans un Olive
Garden, nous entrons dans Cape Cod et sous un ciel plus que menaçant (il pleut
plus que quelques gouttes) nous atteignons Hyannis, passons devant le Cape
Coder (le premier hôtel où nous soyons allés à Cape Cod) puis devant le Paddock,
bonne table qui nous a accueillis déjà plusieurs fois et arrivons à notre
hôtel, le Resort and Conference Center, dont le nom qui n’a rien de très
original ni poétique, cache un bon établissement où nous n’avions jamais pu
descendre jusqu’à maintenant.
De l’autre côté de la route se
situe le Paddock que nous retrouvons avec plaisir même si la clientèle ne me
parait pas très jeune ce qui n’empêche pas Sylvie de considérer que nous sommes
tout à fait dans la moyenne d’âge !
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