Fort Smith Trolley Museum
Henryetta : le "Cowboy's Corner"
Les casinos sur les terres indiennes
La skyline de Oklahoma City
Région de blé
Sur la "Historic Route 66"
Vendredi 28 août 2015
Avant de
quitter Ford Smith et l’Arkansas, il nous faut trouver un mug. Internet nous a
indiqué que le Fort Smith Trolley Museum vendrait de ces objets devenus introuvables.
Ce que nous trouvons, c’est un atelier, remplis de wagons, de moteurs et de
pièces mécaniques, où 3 hommes, plus tout jeunes, s’activent, sans
précipitation, à remettre, bénévolement, vielles locomotives et vieux tramways
en état. Le cas échéant, ils organisent des tours en tramway, mais, surtout,
ils ont, au fin fond d’une remise, un mug où figure, en petit, le mot Arkansas.
Objectif atteint.
Go west,
donc. Nous traversons la rivière et entrons dans l’Oklahoma, le pays des
Indiens, de l’élevage et du pétrole. Un immense « stockyard »
(endroit où le bétail est rassemblé avant d’être transporté, ici par bateau
probablement, vers les grandes villes du nord) un peu rouillé nous accueille de
l’autre côté de la rivière. La forêt disparaît progressivement, la route
devient plate et rectiligne. Sur les côtés, du bétail paît sur des prairies
beaucoup plus vertes que les « ranches » du Texas. Parfois, nous
apercevons un puits de pétrole (ou de gaz, je ne sais pas distinguer les uns
des autres !).
L’Oklahoma
est également célèbre pour ces ruées vers la terre qui ont suscité, dans les
années 1890, l’arrivée massive de milliers d’aventuriers venus tous prendre
possession, au même moment, des terrains mis à disposition par l’état fédéral.
Comment,
non plus, ne pas évoquer les Okies, ces fermiers de l’Oklahoma forcés dans les
années 30, de quitter leurs terres et de partir vers l’ouest (la Route 66),
suite aux tempêtes de poussières (dust bowl) générées par un labourage trop
profond. Ces Okies sont les héros des Raisins de la Colère de J. Steinbeck.
Nous
avalons les miles sur l’Interstate, et traversons les comtés, chacun portant le
nom de la nation indienne à qui le territoire était destiné….Seule activité
vraiment indienne, l’industrie du casino exercée, depuis les années 80, par le
indiens de manière indépendante : elle est bien présente comme le prouvent
les innombrables casinos qui longent la route.
Mais qui
dit indiens, dit cow-boys et c’est au Cowboy’s Corner qu’après bien des
recherches, nous nous arrêtons pour déjeuner.
Oklahoma
City, la capitale de l’Etat, compte plus de 500 000 habitants, n’est plus
qu’à 80 miles ; l’agglomération en a plus de 1,2 millions. Nous retrouvons
la grande ville, ses autoroutes à 6 voies de chaque côtés, ses croisements d’Interstates
où il vaut mieux savoir où on veut aller (notre nouveau GPS, bien à jour, sauf
pour les restaurants, est bien utile). Nous revoilà à Dallas-Fort Worth !
Nous
terminons notre après-midi en essayant de repérer vers l’ouest la vieille route
66 (« Historical Route 66 »). C’est surtout l’occasion de traverser
toute cette banlieue faite de lotissements que, c’est vendredi soir, tout le
monde regagne dans la perspective, je suppose, d’un bon week-end. Nous trouvons
quand même un vieux pont et une ou deux enseignes…..L’Amérique suburbaine a
mangé la route mythique…..
Et, comme
nous sommes dans le pays de la viande, nous dînons au Saltgrass Steak House,
moi, de mon inévitable NY Steak et Sylvie, de saumon ( !!!?).
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