sculpture moderne
Oklahoma National Stockyards
National Cowboy and Western Heritage Museum : les Indiens et les Cowboys.
Le mur antibruit de l'autoroute !
Joe's Crabshack Restaurant.
Samedi 29 août 2015
Notre
journée est consacrée à Oklahoma City, la ville créée en une seule journée, le 22 avril 1890, où ces
territoires inoccupés ont été ouverts aux colons. La ville n’existait pas à
l’aube du 22 avril, au coucher du soleil, elle comptait 10 000 habitants,
venus s’installer sur le futur tracé de la ligne de chemin de fer.
Même si le
pétrole est pour beaucoup dans la richesse de la ville, la Stockyard City, où nous
commençons notre journée, en est la plus ancienne source de richesse. C’est là
que se négocient encore maintenant plus de 500 000 animaux par an, ce qui en
fait le plus gros centre de négoce d’animaux pour l’embouche des USA.
L’endroit
n’a rien d’impressionnant : on se croirait dans Main Street de n’importe
quelle ville et ce n’est pas Fort Worth qui est plus orienté vers le tourisme
que le négoce. Mais, ici, on se doute, à voir les camions, et l’ensemble de
l’espace vide que l’activité doit être intense les lundi et mardi qui sont les
2 seules journées de marché.
Seuls sacrifices
au tourisme, des boutiques vendent de (beaux) articles de cowboys (chapeaux,
boots, blue-jeans, ceintures…) et un restaurant (le Cattelmen’s Steakhouse)
propose une nourriture susceptible de rendre jaloux les forts des Halles
(malheureusement, ils ne prennent pas de réservation et l’attente est longue un
samedi soir).
Deuxième
visite de la journée, le National Cowboy and Western Heritage Museum, un musée
consacré, comme son nom l’indique, aux cowboys et à la vie dans l’ouest.
Nous sommes
accueillis par la statue emblématique réalisée en 1915 par James E. Fraser, The
End of the Trail, représentant un indien, épuisé, sur son cheval et évoquant le long parcours subit par les
indiens vers la déportation.
Au-delà, 3
thèmes habitent ce musée où nous avons passé près de 4 heures, tant il y a de
nombreuses et belles choses à voir.
Les
cowboys, au sens originel du terme, c’est-à-dire les vachers qui s’occupent des
animaux que ce soit dans les ranches ou durant leur transport vers les marchés
du nord. Le musée évoque ainsi la vie du cowboy, ses outils (selle, fers pour
marquer les bêtes ou les ferrer, cordes pour les attraper, etc), ses habits
(chapeaux, jambières pour monter, etc). Le rodéo est l’illustration aboutie de
ce monde. C’est le aussi monde de notre ami de Cody, Buffalo Bill (qui n’était
pas un cowboy mais éclaireur de l’armée). C’est aussi le monde illustré par les
peintures et sculptures de Remington, Russel ou Schreyvogel, véritables condensés
de force et de mouvement. Ces cowboys peuvent même être indiens !
Les indiens
et leur culture représentée par de nombreux habits et bijoux traditionnels
mais aussi des œuvres indiennes contemporaines (la population indienne compte aujourd’hui
2 millions d’habitants et se développe). Mais il y a bien sûr aussi des œuvres
du XIXème siècle,
représentant les paysages nouveaux de l’ouest et ses dangers (que ce soit
l’indien ou les animaux). Quelques scènes de combats avec les forces
américaines aussi, mais si ceux-ci ont été très faibles (on estime que
200 000 indiens vivaient sur un territoire de 5 millions de kms,
surveillés par 12 000 soldats américains !).
Le cowboy immortalisé
par les Westerns qui, au nom de la loi, au risque de sa vie et grâce à son
courage et sa hardiesse, chasse les indiens ou les brigands. Le Western, une
invention de réalisateurs qui ignoraient tout de la vraie vie de l’ouest (dans
une séquence d’un film, un indien a même des yeux bleus) mais si bien illustrée
par John Wayne ou Gary Cooper ! Le musée expose quantités d’affiches et
d’objets ayant servis à la réalisation des films.
Et pour
terminer la journée placée sous le signe des cowboys, nous dînons de ….. crabes
à un Joe’s crab shack semblable à celui que nous avions découvert l’an dernier
à Jacksonville en Floride.
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