Un patchwork
Un des 51 exemplaires vendus de cette voiture !
Elise dans le métro
Elise attend le train
Le coffre-fort d'une banque
Une pompe à essence
Elise et Pilain dans un tracteur
Frid Kid
Muppet Limo
La robe de Michelle Obama pour le bal inaugural en janvier 2009
Elise : présidente des USA !
Elise rentre du "Red Lobster" avec son "doggy bag" rempli de pâtes. Et oui, Elise n'avait plus faim même pour des pâtes !
Mardi 12
avril 2016
Le temps
change tous les jours et le ciel est gris et les trottoirs sont humides quand
nous mettons le nez dehors, direction The National Museum of American History,
un autre composant du Smithsonian Institute.
Ce musée porte
le même nom que celui que nous avions visité en 1969 et en 1987 où nous avions
vu le premier ordinateur (the ENIAC computer), construit pendant la guerre avec
des lampes, des câbles et des interrupteurs et pesant 35 tonnes, mais, le
bâtiment étant en réfection, ce que nous visitons aujourd’hui est situé à un
autre endroit dans Washington et présente des choses différentes.
Il n’en
demeure pas moins un excellent musée sur les américains et l’histoire de la
culture américaine.
Nous
commençons (c’est un comble pour un musée d’histoire), par tout un département
sur l’innovation, depuis la production standardisée des revolvers Colt qui
allait ouvrir la voie à la production à la chaîne de Ford et de bien d’autres,
à la Silicon Valley avec Apple et Microsoft, en passant par les premiers
pacemakers, réalisés, dans les années 50 à l’université du Minnesota.
A côté, une
grande salle consacrée aux grandes personnalités qui ont marqué la vie
économique depuis les années 1870, début de l’essor de l’économie américaine,
avec le débat qui dure toujours depuis Hamilton et Madison sur le rôle de
l’état fédéral dans l’animation de la vie économique et la redistribution de
ses fruits.
Plus loin,
une exposition sur l’évolution, depuis les années 50, de la façon de se nourrir
dans ce pays, marquée, en amont, par l’optimisation des méthodes de culture ou d’élevage, et la baisse des coûts
qui en découle, et en aval par l’apparition puis la généralisation de
l’alimentation industrielle, toute préparée, assise sur le réfrigérateur et le
micro-onde et qui a, malheureusement à nos yeux, mis fin aux repas familiaux et
conviviaux.
Autre thème
incontournable aux USA, le transport « America on the move »
avec la construction en 1869 de la première ligne transcontinentale mais aussi
des nombreuses lignes qui, plus rapides et moins tributaires de la géographie
que les voies navigables, permettent d’alimenter le pays en ressources de toute
sorte et de domestiquer l’ouest.
Plus tard,
vient ensuite le développement de la voiture qui d’un objet de luxe réservé aux
riches et aux promenades du dimanche, devient objet véritable de transport
avec, en 1903, la première traversée du pays (sur des pistes et des sentiers)
par une automobile, puis en 1926, la route 66, route mythique pour avoir été la
première route carrossable à permettre de traverser la pays.
C’est
l’explosion de l’automobile et en 1930, la moitié des foyers américains possède
une voiture. Je pense qu’en France, il a fallu attendre les années 60 pour
arriver à ce chiffre (il est vrai qu’il y avait eu la guerre !)
L’après-guerre
est marqué aux USA par la construction d’un réseau national d’autoroutes (les
fameuses Interstates) et le train, en tout cas pour le transport des personnes,
est depuis longtemps, largement supplanté par la voiture, sur le trajet court,
et l’avion, sur les trajets longs. Malgré les débats environnementaux, la
société américaine est, toujours maintenant, accro à
l’automobile individuelle.
L’après-midi
nous amène à des sujets plus historiques. Nous passons devant le drapeau qui a
marqué la victoire, en 1812, des américains qui défendaient Baltimore contre
les anglais et a donné naissance à l’hymne américain the star-spangled banner
(la bannière étoilée) :
O, say, does the star-spangled banner yet wave
O’er the
land of the free and the home of the brave.
La dernière
partie de notre visite est consacrée à la présidence, d’abord sous une forme qu’en
bon macho, je qualifierais de futile : les robes portées par les first
ladies lors de l’inauguration du Président (je me demande quel costume Bill
Clinton portera si sa femme, Hilary, est élue ?) A noter que les first
ladies ont toujours existé, même si le président était un célibataire endurci
ou veuf : ce pouvait être une nièce ou une fille !
Une autre
partie retrace le rôle du Président (du chef des armées à celui qui mène la
politique du pays) avec ses lourdeurs (a glorious duty) et ses difficultés (la
démission de Nixon sur fonds de Watergate, l’affaire Levinsky avec Clinton et
la tentative manquée d’impeachment menée par l’opposition républicaine) mais
aussi les assassinats (Lincoln et Kennedy sont ceux qui ont le plus marqué la
vie du pays).
Nous
terminons la soirée à Alexandria où Sylvie a trouvé un Red Lobster d’où Elise
revient avec un doggy bag de pâtes Alfredo Linguine. C’est dire que la ration
était copieuse !
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