Exposition : 3 siècles d'impression aux USA
D'après Audubon
Jasper Johns
Lichtenstein
La peinture américaine
Copley
Copley
Homer
Sargent
Whistler
Hopper
Mary Cassatt
La peinture européenne
Monet
Degas
Le Douanier Rousseau
Gauguin
Manet
Renoir
Modigliani
Picasso
Lundi 11 avril
2016
Nous avons
décidé de raccourcir notre séjour à Washington pour mieux profiter de
Williamsburg et y rester 2 jours. Comme il y a 2 heures ½ de route pour y
aller, nous préférons coucher sur place. Par contre, mauvaise nouvelle, malgré
plusieurs discussions, notre hôtel ne nous rembourse pas les 2 nuits que nous
n’y passerons pas car nous avons fait notre réservation pour Booking.com.
Moralité 1
: ne jamais utiliser Booking. com
Moralité
2 : AKA est très bien comme hôtel mais leur politique en matière de prix
est inflexible au point que je les exclurai dorénavant de nos choix.
Au
programme aujourd’hui : la National Gallery of Art, une des parties du
Smithsoniam Institute, mais, surtout, l’un des grands musées d’art du pays avec
le Metropolitan Museum à New-York et le Art Institute Museum de Chicago.
Nous
commençons par une exposition temporaire consacrée aux lithos (prints).
Plusieurs artistes m’arrêtent dont Louise Bourgeois, connues pour ses araignées
géantes, mais dont est exposée une collection de lithos (No exit) illustrant le
caractère absurde du monde (nous sommes à la sortie de la guerre). D’autres
lithos, plus anciennes, ont été réalisées par des artistes qui ont réalisé des
tableaux identiques (comme Winslow Homer). Ou, encore Audubon qui, en
ornithologue soucieux du détail, réalise
des gravures d’oiseaux mal connus. Nous finissons par des lithos « pop-art »
dont Warhol et Liechenstein (sweet dreams baby avec le poing d’un homme
frappant une femme vue comme l’allégorie de la contestation de la nouvelle
génération (1968) contre la peinture traditionnelle).
Sur ce,
nous visitons ensuite le département consacré à la peinture américaine, en
commençant par les peintres encore sous influence aristocratique anglaise
(Copley) pour passer aux peintres qui découvrent, en les exagérant, les
nouveaux paysages de l’ouest, avant d’arriver à une époque plus récente avec
Winslow Homer, Whistler ou plus tard encore Hopper et encore plus proche de
nous, Rothko ou Rauschenberg. Sans oublier des œuvres d’un sculpteur américain,
d’origine irlandaise malgré son nom bien français, Saint-Gaudens.
Après le
repas (nouveaux hamburgers !), nous nous rendons dans la partie consacrée à
la peinture française de la fin du XIXième / début du XXième,
allant du début de l’impressionnisme (Delacroix, Manet) aux débuts de Picasso,
Modigliani, Soutine, je suppose rangés dans la peinture française parce
que vivant dans le Paris artistique des années 1910 !
En tout
cas, une magnifique et imposante collection dont les plus belles œuvres restent,
pour moi, celles de Monet avec leurs études de la lumière.
Les
collections les plus contemporaines sont exposées dans l’aile est (East Wing)
conçue par Pei, très lumineuse, mais, malheureusement, fermée au publique pour
cause de travaux.
Dans toute
cette traversée artistique, je suis frappé par un comportement des visiteurs
qui, des chinois aux américains, traverse la géographie, celui qui consiste à
s’arrêter un très court instant devant une œuvre, juste le temps de la
photographier avec un téléphone (pour ceux qui n’ont pas perdu le leur), ainsi
que la plaque qui en précise le titre et l’auteur, puis de passer au prochain
tableau qui aura, à son tour, le bonheur d’accrocher fugitivement leur
regard. Peut-être, ces photographes
auront-ils la chance, s’ils ont la patience de regarder toutes leurs photos, de
découvrir une œuvre une fois rentrés chez eux !
Sylvie a
déjà beaucoup marché hier : aussi ne poursuivons nous pas notre visite au
musée et rentrons-nous à l’hôtel en taxi
pour finir ensuite la journée en dînant dans un restaurant proche de l’hôtel,
manifestement très couru pour des dîners entre collègues de travail.
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