Williamsburg
Le palais du gouverneur
American folk art museum
L'église
Le Capitole :
Sa chambre basse ...
Sa chambre haute
Entrevue des troupes avec le Marquis de Lafayette
Elise
Jeudi 14 avril
2016
Dernière
journée pleine de notre séjour : demain, nous pendrons l’avion pour la
France, mais il nous reste à explorer plus avant le village colonial de
Williamsburg. Nous apprendrons dans la journée que ce village est né dans les
années 1930 de la volonté de 2 hommes, le pasteur de l’église locale, W.A.R
Goodwin, et J. D. Rockefeller. En réalité, à l’époque, plus rien n’existait de
la ville coloniale et la voie ferrée passait au milieu du village colonial
actuel. Les bâtiments, même les anciens bâtiments officiels, étaient tous détruits
depuis longtemps et c’est par des études archéologiques et bibliographiques
poussées que l’on a pu savoir à quoi ils pouvaient ressembler. Et,
progressivement, l’endroit est devenu ce qu’il est aujourd’hui, un musée
d’histoire, comme le voulait John D. Rockefeller c’est-à-dire comme si nous
étions en 1780.
Première
visite : le Palais du Gouverneur (Governor’s Palace), c’est-à-dire du
représentant de la couronne d’Angleterre avant de devenir, en 1776, celui du Gouverneur de la Virginie
indépendante, avec 2 occupants célèbres, Patrick Henry et, surtout, Thomas
Jefferson. Le bâtiment sera réduit en cendres par un incendie en 1780 et le
siège du Gouverneur sera déplacé à Richmond où il se situe toujours. Mais, deux
choses sont sûres, à en juger par ce que l’on voit maintenant, le gouverneur
avait un bien beau jardin ainsi qu’un cave imposante. Mais, il est vrai qu’à l’époque
la Virginie était la plus riche des colonies anglaises.
Dans la
foulée, nous visitons le capitole, qui, comme à Washington, abrite, depuis le
temps de l’occupation anglaise, les deux chambres du Parlement, la chambre
haute composée de membres nommés par le Gouverneur pour le conseiller et la
chambre basse composée d’élus. C’est là que sera écrite et votée, sous
l’influence de T. Jefferson, la Virginia Declaration of Rights.
Nous
traversons ensuite le village pour nous rendre au musée visiter le département
du Folk Art qui rassemble des œuvres, en grande partie rassemblée par Mrs
Rockefeller, exécutées par des artistes sans formation. L’avantage, c’est que
n’ayant pas de formation, ces artistes ne sont pas tenus de respecter des
règles qu’ils ne connaissent d’ailleurs pas ! C’est ainsi que nous
trouvons des patchworks de Gee’s Bend, des tableaux qui font penser à Grand Ma
Moses, ou des girouettes (dont certaines sont semblables aux nôtres) ou encore
des enseignes de marchands de tabac, chacune célébrant la qualité du produit
vendu.
Nous
prenons notre déjeuner dans une des tavernes des années 1780, au son d’une
harpe irlandaise et à la lumière des bougies. Mais, le dépaysement s’arrête là
et il s’agit de hamburgers ou de hot dog de bœuf, bien inférieur en goût aux
hot dog des années 60.
Nous
passons l’après-midi à visiter les différentes boutiques : l’imprimeur /
relieur qui nous initie à l’économie de la presse à une époque où peu savaient
lire et où les agences de presse n’existaient pas et forçaient les journalistes
à aller chercher à la source l’information à faire paraître (il devait avoir un
nombre importants de nouvelles fausses !)
Nous
rencontrons aussi le fabricant de perruques. Une perruque pouvait coûter l’équivalant
d’un mois et demi de salaire d’ouvrier et les perruques étaient réservées à
ceux qui avaient de moyens, d’autant plus, qu’ayant le crâne rasé, celui (ou
celle) qui portait une perruque devait le faire continuellement. Nous
rencontrons aussi le tonnelier, qui travaille le bois, ou, le cordonnier ou encore
le fabricant de panier chez qui nous apprenons que l’osier est inconnu ici pour
cet usage.
A 17h00,
comme hier, la milice s’entraîne mais, cette fois-ci, c’est Lafayette qui
vient, avec un fort accent français, galvaniser ses troupes et superviser leur
entraînement. Mais les coups de fusil ou de canons sont toujours aussi
spectaculaires.
Au retour
vers l’hôtel, nous nous arrêtons pour acheter du whisky à ramener à la maison,
avant, une fois revenu dans notre domaine, que j’aille accompagner Elise à la
piscine (couverte).
Pendant ce
temps, Sylvie étudie la liste des restaurants de la région et trouve l’adresse
du Capitaine George (Captain George’s Seafood Restaurant) que nous avions
fréquenté, il y a 30 ans, et dont Sébastien se souvient encore). 30 ans sont
passés, nous sommes maintenant bien habitués aux buffets immenses et même si la
cuisine n’est pas toujours très gastronomique, cela nous rappelle de vieux et
bons souvenirs.
Et au
retour, Elise qui pense avoir perdu son appareil photo le retrouve, oh miracle,
dans ma poche ! C’est à n’y rien comprendre !