Le Mont Rainier
Art aborigène
Sonia Delaunay
Frankenthaler
Rauschenberg
Basquiat
Jasper Johns
Houdon
Seattle Art Museum
Pike Street Market
The Space Needle
Chihuly Glass Museum & Garden
Dîner chez Ivar's Acres of Clams
Dimanche 8 juillet
2018 Seattle (WA)
Vous aimez
les musées ? En voici encore !
Notre
première visite est consacrée au Seattle Art Museum, un musée là encore
installé dans un magnifique bâtiment, aux salles vastes et aérées. Assez
éclectique, il donne l’impression de parfois passer d’un style ou d’une époque
à l’autre. Nous passons donc rapidement sur les collections égyptiennes, romaines
ou asiatiques pour nous intéresser plus aux peintres américains. Pour ma part,
je retiens ces paysages plus vrais que nature, dont la peinture américaine
raffole à la fin du XIX ième siècle, lorsqu’elle découvre les terres
inconnues de l’ouest qu’elle dépeint non comme elles sont mais encore plus
extraordinaires, comme pour en montrer un caractère fantastique. Ainsi, un
tableau présentant le naufrage d’un bateau de l’expédition de La Pérouse représente
l’Alaska avec encore plus de hautes montagnes très découpées et plus couvertes
de neige et de glace qu’en vrai.
Je m’attarde aussi sur un tableau de
Rauschenberg de 1963 évoquant la guerre
du Vietnam telle que retranscrite dans les média ; ou de Basquiat qui
peint un visage fait de mouvements désordonnés et de musique mais ce visage,
telle une vanité du XVIII ième siècle, est un crane.
Ou encore,
Rotko qui explique que celui (dont je suis) qui s’arrête au jeu des couleurs
n’a rien compris à son travail,
plus métaphysique. Ou encore ce tableau ghanéen où l’un des deux personnages
dit à l’autre, qui se plaint que les peuples ne mangent pas à leur faim, alors
que lui-même regorge de billets de la corruption, que le soleil se lève à l’est,
métaphore, à mes yeux, de la prise de possession par les chinois des richesses
africaines.
Une
exposition présentant des photos prises, au début des années 1 900, par un
photographe convaincu de la nécessité de garder des souvenirs de la culture
indienne avant qu’elle disparaisse nous rappelle aussi, comme le reste de la
visite, que l’œuvre artistique n’a d’intérêt que par les sens qu’en donnent
l’auteur et, en échos ou en réaction, celui qui la regarde.
Situé dans
le quartier du Pike Place Market, le musée nous conduit directement vers ce
marché de fruits, de poissons et de coquillages, ou encore de fleurs, qui
existe depuis 1907 et, par son caractère un peu folklorique, me rappelle plus
le marché de Port Louis que celui de Cordes.
Puis de là,
nous allons à pied (une bonne trotte pour Sylvie qui s’entraîne pour le
marathon de Seattle, avec ses rues bien pentues), jusqu’à la Space Needle, le
monument emblématique de l’exposition universelle de 1962.
Nous sommes
aussi attirés par le Chihuly Garden and Glass de notre ami découvert hier à
Tacoma. C’est là encore une féerie de couleurs et de lumière Un monde de fleurs,
de jardins, de mer et de couleurs, encore plus extraordinaire que nature.
Perception, quand tu nous tiens…. !
La journée
se termine sur le port de Seattle où des restaurants proposent des repas de
poissons ou de seafood. Nous nous arrêtons au « Ivar’s acres of clams, une
institution depuis 1938. Sur la terrasse, nous regardons accoster et partir les
ferries pendant qu’au loin les sommets olympiens se découpent sur le soleil
couchant.
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