Mukilteo : visite de Boeing
La chaîne des Cascades
L'arrivée sur Seattle
Elliott's Oyster House
Dans le port de Seattle
Mardi 10
juillet Seattle (WA)
Les achats,
c’est comme…. les tremblements de terre, il peut y avoir des répliques.
C’est comme cela qu’en début de matinée nous repartons vers le nord de Seattle
pour explorer un Nordstrom et un JC Penney, sans beaucoup de résultats, et que
nous retournerons en fin d’après-midi au Seattle Premium Outlets pour
satisfaire des demandes familiales.
Mais
l’essentiel de la journée est passé chez Boeing. Il faut dire que mes 15 / 16
ans ont été bercés au nom de Seattle où Papa allait fréquemment dans le cadre
de son travail d’introduction du 707 (à l’époque) dans la flotte d’Air France.
Depuis ce temps, Seattle avait pour moi un goût d’aventure en terre
inconnue et aussi…. de saumon fumé (car,
à une époque où c’était inconnu en France, il en ramenait chaque fois qu’il y
allait).
Boeing est
né à Seattle en 1 916. L’usine d’Everett a été créée en 1958 pour la
production du 707. C’est aujourd’hui, nous dit-on, le plus grand site
industriel du monde et c’est ainsi que
sont aujourd’hui assemblés les Boeing 747, 767, 777 et 787 (le Dreamliner).
Nous visitons le hall où sont assemblés les 747 et les 767. Le hall est couvert
d’énormes outillages d’abord pour l’assemblage de chaque partie de l’appareil
puis l’assemblage de l’ensemble, mais l’atelier ne donne vraiment pas
l’impression d’être saturé. Seuls 3 ou 4 appareils semblent être en cours de
d’assemblage
Le second
hall que nous visitons est celui où sont assemblés les 777 et les 787. Il
semble beaucoup plus actif.
Le principe
en est le même, à savoir que c’est l’objet assemblé qui se déplace en passant
d’un outillage à l’autre (il en est de même dans un usine d’assemblage de
voiture, sauf que le nombre de poste d’assemblage est beaucoup plus faible pour
les avions et, donc, que la vitesse de progression est beaucoup plus rapide
dans l’automobile. De ce point de vue, la visite chez Boeing est moins
spectaculaire que celles que nous avons faites en 2016 chez Ford ou 2017 chez
John Deere. Sans compter que les explications données sont parcellaires et
semblent plus ressembler à un catalogue publicitaire d’achat de tel ou tel
avion (comme si le visiteur allait, en sortant,
acheter un avion au prix catalogue de 300 à 400 millions de US$) qu’à la
description d’un processus industriel, au demeurant impressionnant. Nous nous
posons la question de savoir si Airbus organise à Toulouse de telles visites.
D’ailleurs,
en sortant de ces ateliers, se découpent au loin les montagnes enneigées…On se
croirait presque à Blagnac avec, au loin, les Pyrénées… !
De retour
en ville, nous retournons sur le port et dînons d’un délicieux repas de fruits
de mer chez Elliott’s Oyster House. Je suis particulièrement séduit par des huîtres
d’Hammersley, cultivées dans le Puget Sound, grasses et iodées comme je les
aime. Cela change des huitres sans goût trop fréquentes aux USA.
Et, au
retour à l’hôtel, Internet nous apprend
que l’équipe de France est en finale de la Coupe du monde de football.
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