Après la pluie, re-beau temps !
La Tennessee River à Florence
Florence : Frank Llyod Wright Rosenbaum House Museum
Florence downtown
Jeudi 6 novembre 2014
Nous
continuons notre route vers l’est qui nous amènera à Atlanta lundi pour
repartir vers Paris. Mais, en attendant, l’étape de ce soir est à Florence
(Alabama) et non pas Florence (South Carolina).
En effet,
hier soir, en vérifiant nos réservations, Sylvie s’est rendue compte que nous
avions réservé, en confondant les 2 villes homonymes, un hôtel à Florence
(South Carolina) à 10 heures de route au lieu des 3 qui séparent Olive Branch
du Florence du Mississippi. Heureusement, grâce à Internet, l’erreur a été
rectifiée en moins de 10 minutes malgré l’heure tardive à laquelle nous l’avons
fait.
C’est,
comme prévu, par un beau ciel bleu que nous quittons Olive Branch direction
plein est. La pluie et le mauvais temps qui étaient venu d’un coup sont
repartis de la même manière !
Olive Branch est situé à la périphérie de
l’agglomération de Memphis. Ces dernières années, la ville a grandi à toute
vitesse, passant de 3 600 habitants en 1990 à 34 000 en 2010. A à en
juger par le nombre de lotissements en cours de création, cette croissance
n’est pas terminée. C’est d’ailleurs ce phénomène qui explique la relative paupérisation
des centres villes et Memphis, (qui nous avait un peu déçus lors de notre passage
en mai 2011) n’y échappe pas.
Notre route
longe la state line avec l’état du Tennessee. Le paysage est plus vallonné. Les
cours d’eau sont nombreux et l’activité agricole diversifiée : élevage de
bovins, champs de maïs mais aussi de coton, voire, de jolis jardinets à
proximité des maisons sur le bas-côté de la route. Mais la route est bien
droite et les villages peu nombreux, contrairement aux camions
Nous
arrivons dans la vallée du Tennessee, le fleuve qui remonte vers le nord pour
se jeter dans le Mississippi à Paducah (KY), que nous traversons en arrivant à
Florence. Nous voilà donc de retour dans l’Alabama.
L’après-midi
est en grande partie consacrée à la visite
de la maison Rosenbaum, du nom du propriétaire d’une maison construite par
Frank Lloyd Wright en 1940 et agrandie en 1948. C’est l’époque « usonianne
[1]
de Wright, celle où il souhaite réaliser des maisons pour la classe moyenne
américaine. On retrouve dans cette maison certains des traits du style
« Prairie » : les longues formes horizontales, accentuées par
l’emploi d’avant toits, l’utilisation généralisée de bois comme élément de
décoration et de mobilier, de larges ouvertures vers la lumière, des meubles
incorporés dans la maison. Mais, on retrouve aussi la volonté de placer la
maison dans son environnement naturel, même si, ici, ce ne sont pas les
cascades de Falling Waters mais la vue sur le Tennessee et les ouvertures de la
maison sur le soleil.
Après cela,
il est temps de faire quelques courses car nous logeons et dinerons à nouveau
dans un Residence Inn Marriott où nous retrouvons le même logement, la même
disposition et les mêmes décors que lors de notre séjour à Mobile.
[1] Le terme
usonian est bâti sur les initiales USONA (United State of North America, terme
utilisé pas Wright pour parler des Etats-Unis. Il n’a pas de prétentions
philosophiques mais simplement géographiques.
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