26 août 2014 : le domaine du Grand Malherbes à Aimargues (Gard)
Mardi 26 août 2014 Cordes – Aimargues (Gard)
Une fois n’est pas coutume, c’est
vers l’est que nous partons, le « Drang nach Osten » ou, pour être
plus précis, le « Drang nach Österreich » puisque nous partons
pour 15 jours de découverte de l’Autriche, en voiture.
La route est longue (plus de
1 400 kms) vers Innsbruck, notre première destination autrichienne et nous
la ferons en 3 étapes. La première nous mène à Aimargues, dans le Gard, à
proximité d’Aigues-Mortes.
Nous quittons Cordes en début
d’après-midi et prenons la route d’Albi puis de Millau. Nous longeons la vallée
du Tarn, où nous étions venus dimanche pour un vide-grenier, et passons à
Marssal. La route monte et bientôt nous rejoignons les grands espaces de l’est
du Tarn et de l’Aveyron : à perte de vue, s’échelonnent des collines,
entre 400 et 750 mètres d’altitude, couverte d’une herbe rase où paissent des
moutons (nous sommes dans le pays du Roquefort). Passé Saint-Affrique, toujours
aussi moche, nous rejoignons l’autoroute A 75 vers Montpellier et c’est la plongée
dans le monde méditerranéen. C’est aussi la plongée vers un monde de villes et
les grands espaces vides du Tarn laissent la place à un enchevêtrement de
routes et d’autoroutes et le contournement de Montpellier n’est pas sans
dissiper ce sentiment.
Mais bientôt, nous arrivons au
Domaine du Grand Malherbes, un beau domaine au milieu des vignes, encore
récemment membre d’une chaîne genre « Relais et Châteaux ». Nous sommes vraiment dans le monde
méditerranéen et au bord de la piscine, avec les palmiers, on se croirait
presque à Marrakech. Mais, malgré une température de 29° C (qu’en pensez-vous,
gens du Nord qui pensez à mettre en route votre chauffage ?), nous ne nous
baignons pas… !
L’hôtel ne faisant pas restaurant (c’est peut-être pour
cela qu’il n’est plus un « Relais et Châteaux »), nous allons dîner à
Aigues-Mortes, la ville d’où Saint-Louis est parti pour sa dernière croisade et
mais que la mer a abandonnée, d’où le nom. La vielle ville est très touristique
avec, dans la rue principale, des relents de Carcassonne, mais les remparts vus
de l’extérieur, sont magnifiques dans la lumière du soir qui descend. Et comme
il se doit, nous mangeons camarguais, avec des tellines (tout petits clovisses
froids dans de la sauce à l’ail) et, en plat principal, de la gardane de
taureau pour moi et une pierrade de poissons pour Sylvie. Et c’est dans un
véritable décor d’opérette (est-ce le taureau que j’ai mangé ce soir, mais le
décor évoque pour moi Carmen et son
toréador ?) que nous quittons Aigues-Mortes pour regagner notre hôtel.
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