Mercredi 27 août 2014 Aimargues (Gard) – Novi Ligure (Piémont
Italie)
Notre deuxième étape va nous mener
à Novi-Ligure à 2 pas de l’usine de Roquette Italia et dans l’hôtel luxueux où
je descendais quand j’allais à la SPAD, comme nous appelions la filiale
italienne à l’époque.
Après un petit déjeuner pris sous
un beau soleil et dans le jardin, à proximité d’une fontaine d’agrément (toujours
le monde méditerranéen), nous quittons notre havre de paix en direction d’Arles
en coupant à travers la Camargue plutôt que de prendre l’A9. Nous quittons le pays de la vigne pour celui
des manades et, si nous ne voyons pas de taureaux ni de gardians montés sur des
chevaux blancs (où est passé Crin Blanc ?), nous traversons de riches
zones de culture de riz mais aussi d’arbres fruitiers.
Mais au fur et à mesure où nous
nous approchons de la région de Marseille, l’activité devient plus industrieuse
et le trafic routier, plus intense, fait plus penser à l’A1 qu’à la traversée
des causses d’hier.
Nous laissons Salon de Provence, Marseille et
Aix-les-Bains et au large de Toulon, nous trouvons la mer qui ne nous quittera
plus jusqu’à Gênes. Nous passons à
proximité de lieux de vacances connus comme St. Raphaël, Sainte Maxime, Saint
Tropez, Cavalaire, puis nous quittons le Var pour arriver dans la région de
Nice. Mais comme à chaque fois que je viens dans cette région, je suis frappé
par la densité de l’activité humaine qui envahit tout, y compris les espaces
pentus où poussent des tours d’habitation alors que de part et d’autre de l
l’autoroute se trouvent d’autres immeubles sans parler de la voie ferrée qui a
l’avantage de mettre Paris à quelques heures. Heureusement, la mer et un soleil
radieux et chaud sont avec nous. Dans tout cela, nous profitions d’un arrêt
pour téléphoner à Lilas et lui souhaiter (avec un peu de retard car hier soir
nous n’avons pas réussi à la joindre) un bon anniversaire de 4 ans.
Après nous être arrêtés dans la
banlieue de Nice pour faire le plein d’essence (le diesel coûte 1,60 € /l
en Italie, et la voiture a soif), nous entrons en Italie où, comme du côté
français, les tunnels succèdent aux viaducs mais où les villages tout aussi
escarpés qu’en France, sont dominés par le clocher-campanile ocre ou blanc de
l’église.
Nous passons ainsi à proximité de
San Remo puis de Savona avant d’atteindre Genova où nous bifurquons plein nord
en direction de Milan le long d’une autoroute que j’ai empruntée bien des fois
au sortir de l’avion Roquette pour aller de l’aéroport de Gênes à Cassano. Au
bout d’une cinquantaine de kilomètres, nous sortons de l’autoroute à Serravalle-Scrivia,
passons devant un immense ensemble de magasins d’usines parfaitement US qui
semble ne rien n’avoir à envier aux Gurnee Mills ou, plus précisément,
avec ses rues de boutiques, aux Premium Outlets ! Sylvie a déjà prévu d’y faire
un tour demain avant notre départ.
Puis nous arrivons au Relais Villa
Pomela : nous sommes à près de 900 kms de Cordes. Le lieu est tout à fait
fidèle à mon souvenir, une immense propriété, surplombant la plaine qui s’étend
sur tout le nord de l’Italie. L’hôtel situé sur les lieux d’un château du
XVIIème siècle et a été rénové dans le début des années 90 et les mauvaises
langues disaient que les travaux avaient été financés par la mafia. Son
élégance est également fidèle à mon souvenir et nous profitions de la fin
d’après-midi dans cette atmosphère qui, je dois le dire, n’a rien de misérable,
mafia ou pas !
Le restaurant, de très bonne
qualité également, nous accueille pour un repas qui, inévitablement, commence
par il primo, des spaghetti con vongole, italien pour des coques et des plats
de poisson pour il secundo. Comme nous ne sommes pas loin de Roquette, nous
rencontrons, sans étonnement, un collègue de Lestrem (dont je ne retrouve pas
le nom) venu mettre au point le nouvel atelier de fermentation de Roquette qui
produit de l’acide succinique.
Demain, nous nous dirigeons vers le
nord-est et rencontrerons vraisemblablement la pluie !
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