Designers Outlet : Serravalle-Scrivia
Roquette Italia : Cassano Spinola
L'Adige et les Dolomites
Matrei am Brenner
L'arrivée sur Innsbruck
Jeudi 28 août 2014 Novi Ligure (Piémont Italie) - Innsbrück
Troisième jour de voyage pour
atteindre notre première destination en Autriche, Innsbrück.
Nous quittons donc le Relais Villa
Pomela non sans obtenir de la réception de l’hôtel le nom du collègue rencontré
hier (Lanos). Mais, comme prévu, notre premier arrêt nous amène au Factory
Outlet de Serravalle. Nous sommes aux USA et retrouvons des immenses parkings
autour du village ainsi que bien des enseignes familières (Tommy Hilfinger,
Brooks Brothers) mais aussi quelques enseignes européennes (Petit Bateau). Avec
leur musique d’ambiance, les rues du centre sont semblables à celle des centres
Premium (le centre est géré par le Groupe Mac Arthur Glen) si ce n’est une
petite note italienne apportées par des ponts des soupirs vénitiens. Les prix
sont réduits par rapport aux prix « normaux » mais les rabais sont
inférieurs à ce que nous trouvons aux USA (où, que l’on se rassure, nous allons bientôt), et, résultat, c’est le
premier centre de ce genre d’où Sylvie ressort sans rien n’avoir acheté, même
pas un vêtement d’enfant
Deuxième arrêt, à quelques
kilomètres, l’usine Roquette de Cassano, histoire de prendre une photo et puis
nous prenons la route vers le nord, Villaverna (où la rue principale porte le
nom de Domenico Carbone mais il s’agit sans doute du général qui s’est illustré
durant la première guerre, du même nom que notre DG de la SPAD, heureusement
pas encore décédé).
Après Tortona, nous reprenons
l’autoroute, une autoroute qui manque de charme, droite, avec des champs de
maïs sur les côtés, et de nombreuses petites
usines, pas toujours bien entretenues, mais illustration de la densité
industrielle du nord de l’Italie. Nous passons à Piacenza (Plaisance) qui nous
impressionne par des grosses usines vues au détour d’un virage d’autoroute. Puis,
à Brescia, alors que nous avons rejoint l’autoroute entre Milan et Venise, nous
entrons dans une terra incognita (pour nous, du moins) et montons vers le Nord.
Nous entrons dans les Dolomites et le paysage monotone laisse la place aux premiers
paysages de montagne. Nous remontons ainsi la vallée de l’Adige, qui inviterait
presque à la baignade, vers le col du Brenner. Les pentes se couvrent de pommiers
et de vignes, puis, brutalement, de conifères. Les panneaux routiers sont
écrits en allemand comme en italien (cette zone était rattachée à l’empire
austro-hongrois avant sa défaite de 1918). Le col, utilisé dès le 16ème
siècle n’est pas très haut (1300 m) et relie l’Italie et l’Autriche.
L’autoroute est chargée de camions de toutes origines (Roumanie, Tchéquie,
Slovaquie, Pologne, Hongrie, sans parler de l’Allemagne, de l’Autriche, des
Pays-Bas ou de la Suède et de la Finlande : le trafic routier se porte
bien dans cette partie de notre UE.
Après avoir acheté notre vignette
pour circuler (2 mois) dans le pays, nous franchissons le col et entrons en
Autriche. Mais plutôt que de continuer sur l’autoroute, nous prenons l’ancienne
route qui longe le Sill, un torrent qui devient vite une belle rivière, et
offre de belles vues sur les pentes et permet de traverser des beaux villages come
Matrei am Brenner avec ses maisons cossues, peintes et couvertes de fleurs
comme il se doit au Tyrol.
Nous arrivons ensuite rapidement à
Innsbrück qui nous donne l’impression d’une petite ville de province, cool et
décontractée, ce qui sera à vérifier durant les 4 jours que nous passerons ici.
Après nous être installés dans notre hôtel
Maximilan, nous dînons d’un repas bien autrichien avec, entre autres,
une truite, de la saucisse accompagnée de choucroute et, en dessert de
l’Apfelstrudel.
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