Arrivée en Irlande du Nord et ses petites villes très "british"
Et une de plus !
La causeway Road de Ballycastle à Bushmills ....
Carrick-a-ride
La petite église de Ballintoy
White Park Bay
Dunseverick Castle
La vue de notre chambre d'hôtel
La Chaussée des Géants au coucher du soleil
Jeudi 27 juin 2019 Monaghan – Giant’s Causeway
Nous quittons notre hôtel non sans
avoir pris un « full Irish breakfast » comprenant, outre les articles
habituels des buffets (fruits, œufs, bacon et compagnie), du boudin (connu sous
le nom de « black pudding »), des haricots (baked beans), des
champignons et des tomates. Autant dire que nous n’aurons pas le ventre vide en
partant.
Nous prenons la route vers le nord,
direction Armagh, et franchissons, sans nous en rendre compte, la ligne
séparant la République d’Irlande de l’Irlande du Nord, qui a tant fait parler
d’elle lors des négociations avortées du Brexit et risque très probablement de
revenir prochainement sur les devants de la scène européenne. En effet, on ne
voit comment l’arrivée soudaine d’une barrière ne pourra pas profondément modifier,
voire appauvrir, la vie des personnes qui l’habitent ensemble depuis plus de 40
ans.
Aujourd’hui, seul aspect tangible
de cette frontière, des bureaux de change où nous échangeons de dollars
canadiens, restes de notre voyage de l’an dernier, en livres sterling. Autre
aspect, il nous semble voir plus de maisons en vente du côté britannique que du
côté irlandais, mais cela demande vérification.
Avec ses 15 000 habitants,
Armagh, que nous traversons, nous paraît une grande ville. Elle possède 2
cathédrales du même nom, Saint Patrick, une catholique, l’autre, anglicane. Il
faut dire qu’Armagh a été choisi par St. Patrick pour être la capitale
religieuse de l’ile.
Bien anglaise, en tout cas,
l’architecture des maisons avec leur bow windows le long des rues que nous
empruntons pour traverser la ville (s’agit-il
du quartier protestant de cette ville qui a été très divisée pendant la guerre
civile ?).
Par contre, le paysage de la
campagne est bien semblable à celui du sud, avec ses vertes prairies, ses
vaches et ses moutons, excepté que, en regardant vers le nord, on commence à
apercevoir les collines qui bordent la côte septentrionale.
Passé Ballymoney, où, pendant 10
minutes, je pense avoir perdu mon portefeuille, tombé de mon sac au restaurant
où nous étions, nous arrivons sur la côte nord. Le soleil inonde la région (la
température monte jusqu’à 26°C avant de redescendre à 19°C au bord de mer), la
mer est d’un bleu hawaiien, on aperçoit des nageurs sur les plages immenses de
sable fin. Seules manquent les baleines, mais au loin, on devine les côtes
écossaises (nous en sommes, je crois, distants d’une trentaine de kms).
Nous arrivons à notre hôtel, le
Causeway Hotel, situé à deux pas de la Chaussée des Géants.
C’est un hôtel géré, comme la
Chaussée, par le National Trust, l’organisation britannique chargée de
conserver les sites publics. Il est très anglais, notamment le restaurant, avec
sa moquette épaisse, ses lustres, son atmosphère « cosy » et une
certaine lenteur dans le service qui permet de déguster sa Guinness en se
prêtant aux charmes de la conversation…
Nous terminons notre soirée en
parcourant la chaussée. Il est passé 21 heures, le site est quasiment désert,
le seul bruit est celui des vagues. Un paysage fantastique, en particulier à
cette heure de la journée, avec derrière nous, une haute falaise arrondie et,
devant nous, la chaussée, faite de coulées de basalte, aux formes géométriques
qui lui donnent un aspect complètement artificiel que seuls des géants peuvent
avoir créés. Derrière… le soleil se couche.
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