Notre circuit en Irlande
Lundi 24 juin 2019 : en route … !
Il y a quelques mois, en février, nous sommes
allés passer des vacances dans des iles anglophones, Hawaii. Au programme pour
cet été, une autre destination, insulaire et anglophone, mais pas tout à fait
le même paysage ni la même culture, ni la même météo, puisqu’il s’agit de l’Irlande.
Nous quittons donc Cordes direction
l’Irlande pour retrouver durant 3 semaines de vieux souvenirs. Depuis 1967,
cela va faire, en effet, le dixième voyage de Sylvie dans la verte Erin
et pour moi, le huitième depuis notre voyage de noces en 1970 !
Plutôt que de prendre l’avion, nous
ferons ce voyage avec notre voiture car Sylvie veut être sûre d’avoir assez de
place pour ramener tout ce qu’elle souhaitera. Pense-t-elle au Bushmills ?
En tout cas, pour aujourd’hui, une
étape qui nous mène dans les environs du Mans. En effet, nous devons être
demain mardi en début d’après-midi à Cherbourg d’où nous embarquerons pour
Dublin. La route de Cordes à Cherbourg est trop longue pour être faite d’une
seule traite en arrivant en milieu d’après-midi à Cherbourg
La route jusqu’à Vierzon est bien
connue (y compris l’arrêt à l’Escale) puis nous traversons le Val de Loire et
passons au large de Cheverny, Amboise, Chaumont (et donc Monteaux), Tours. Sur
l’autoroute, on traverse la France, on ne la visite pas mais de bien agréables souvenirs
reviennent à l’esprit.
Nous avons réservé une chambre au
Mans Country Club, un immense parc de 22 hectares au milieu duquel siège un imposant
château du XVII ième siècle. La clientèle est faite de nombreux
anglais, y compris au restaurant, arrosant, sinon les deals acquis dans la
journée, du moins le bon repas qui s’annonce. Le restaurant est, en effet de
première classe tant par la nourriture (des escargots dans leur
« cromesquis de charbon ») que par son service et son ambiance avec
les cuistots en uniforme noir jusqu’à la toque.
Départ de Cherbourg
Embarquement sur le WB Yeats
Mardi 25 juin 2019 Le Mans – La mer d’Irlande
Les radios nous rappellent que le
temps est à la canicule et c’est vrai que la nuit est chaude dans notre chambre
sans air conditionné.
Tellement chaude que tous les
convives d’hier soir ont disparu, à moins que, tels des diables qui retournent
dans leur boîte, ils n’aient été happés par leur travail. A croire que seuls
les retraités ont le temps de prendre leur temps.
Mais, nous aussi, nous devons
partir. Nous reprenons donc l’autoroute pour Cherbourg et passons par Alençon
l’occasion d’évoquer l’origine de l’Orne de la famille Brault. Nous contournons
ensuite Caen pour prendre la N 13 en direction de Cherbourg. Nous longeons
alors les plages du Débarquement qui se rappellent à nous partout.
C’est ainsi que nous déjeunons dans
une brasserie, opportunément située au bord de la nationale, entourée de vieux véhicules
de l’US Army et abondamment décorés de dessins des années 45 – 50. Avec un menu écrit en français mais
aussi en anglais et un « salad bar » digne des Ruby Tuesday, on
se croirait aux US.
Les radios sont toujours là à nous
rabattre les oreilles des températures caniculaires qui règnent en France, ce
qui doit bien faire rire les gens ici où la température n’est que de 19°C aujourd’hui à midi !
Nous voilà
bientôt à Cherbourg. Nous prenons directement la direction du Port Maritime et
arrivons à 14 h 30 au Check In des Irish ferries. Nous avons pratiquement
parcouru 1 000 kms (989 pour être précis) depuis notre départ de Cordes.
Tout est
bon enfant mais se passe lentement ; en définitive, nous aurons passé une
bonne après- midi au bord de la mer car une jetée recouverte d’une multitude de
voitures qui attendent pour entrer dans un bateau à quai n’est-elle pas au bord
de la mer ?
Et miracle, bien que l’embarquement
des véhicules n’ait commencé qu’à 16h15, notre navire, le Yeats, lève l’ancre à
17h10 pour un horaire officiel de 17h00.
Nous faisons connaissance avec
notre cabine, pas aussi spacieuse que celle de notre croisière en Alaska mais
bien supérieure à la description que m’en avait faite Sylvie où je m’attendais
à quelque chose comme un demi-compartiment de couchette SNCF, où, comme aurait
dit Elise (quand elle était petite !), j’aurais dormi sur la table !
La mer est d’huile et c’est à peine
si on sent le bateau avancer. Tant mieux, car la réputation de la mer d’Irlande
est mauvaise pour ceux qui ont le mal de mer.
Il ne nous reste plus qu’à prendre
un bon premier repas irlandais avec du Beef and Guinness Pie (ah, Hula Pie,
qu’es-tu devenu ?) arrosé, cela va sans dire, d’un verre de Guinness.
La nuit ne va pas tarder à tomber sur
la mer et nous nous couchons.
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