Les plaines de l'Illinois avec ses silos et le maïs qui commence à pousser.
La traversée du Mississippi à Savanna (IL)
Les alentours du Mississippi : remplis d'eau comme les bayous
Welcome to Iowa
Arrivée à Dubuque et le pont sur le Mississippi
Jeudi 25
mai 2017 : Chicago – Dubuque (Iowa)
C’est
aujourd’hui jeudi de l’Ascension et un grand week-end pour ces bienheureux
français. Ici, c’est un jour normal et la fête catholique de l’Ascension sera,
ici, célébrée dimanche prochain.
Au
programme aujourd’hui, notre entrée dans l’Iowa.
Fidèles à
notre habitude, au lieu de prendre les Interstates qui nous permettraient de
faire la route en 3 heures, nous prenons les chemins de traverse, en
l’occurrence l’Illinois 64. Très vite, nous quittons le paysage suburbain que
nous avions traversé hier pour arriver en plein campagne. Les fermes se
succèdent les unes les autres, espacées de plusieurs kilomètres, sur cette
plaine immensément plate. Nous y retrouvons cette belle terre de Illinois,
noire et riche qui, avec une production de 50 millions de tonnes par an, fait
de l’état le deuxième producteur de maïs des états américains (la France
produit environ une vingtaine de millions de tonnes). Nous retrouvons aussi les
silos de maïs que Sylvie photographie
avec une constance qui lui permettra
d’écrire un livre (largement
illustré) sur l’évolution des technologies dans ce domaine depuis les années
1990. Nous sommes en plein dans la campagne et nous ne voyons souvent aucune
voiture pendant plusieurs kilomètres. De temps en temps, pour nous confirmer
que nous sommes en plein désert, nous traversons des petites bourgades telles
Oregon, Sycamore ou Savanna, avec leur
Main Street bordée de constructions en briques du début du XXième
siècle.
Plus tard,
la route s’élève un peu et le paysage se couvre de bois et de pâtures où
paissent les vaches.
Avant
d’arriver sur les bords du Mississipi, nous nous arrêtons à Lanark dans un
family restaurant, ce genre de restaurant de village où pour une quinzaine de dollars, on peut faire un repas complet,
sans vin ni bière cependant. Et où les plus âgés peuvent manger encore
moins cher.
Et,
bientôt, nous retrouvons le Père des Eaux, le Mississipi, que nous traversons
et c’est sous un soleil presque estival que entrons dans l’Iowa. Là nous
laissons Clinton et son usine Sethness vers le sud et remontons plein nord par
l’US 52 le long d’une route pittoresque et désertique qui remonte
« the river ».
Puis nous
arrivons à Dubuque la grande ville de la région avec ses 170 000 habitants.
La ville qui tient son nom de celui de son fondateur en 1788, le français Julien Dubuque, s’est développée
au milieu du XIXième siècle de la conjonction de la voie ferrée et
des ressources naturelles (plomb, nous sommes tout près de Galena (Il.) et bois).
Aujourd’hui l’industrie a bien sûr beaucoup reculé et la ville, la plus
ancienne de l’Etat, vit principalement du tourisme et du commerce.
Nous allons
d’ailleurs sacrifier à la divinité commerciale en faisons des courses au
Walmart à côté de notre hôtel, un MainStay de la même chaine que le Comfort Inn
d’hier, mais en version appart-hôtel.
Et, pour le
dîner, nous sacrifions aussi aux habitudes et allons au Texas Road House
nous régaler d’un bon steak et méditer leur slogan : « l’ouest n’a
pas été conquis qu’en ne mangeant que de la salade ».
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