La partie asiatique
La partie européenne
La partie américaine
Minneapolis , vue du musée
The Russian Museum
Downtown Minneapolis
Dimanche 28
mai 2017 : Minneapolis (Minnesota)
Ayant lu
que Minneapolis – St. Paul est la grande agglomération la plus froide des
USA et que les dernières neiges peuvent
tomber jusqu’en mai, nous nous réveillons inquiets. Il est vrai que la ville
est régulièrement balayée par les vents du nord en provenance des grandes
plaines du Canada central et que ce n’est pas pour rien que les équipes de
hockey du Minnesota font partie des meilleures équipes US.
Mais
aujourd’hui, c’est sous un beau ciel bleu que nous commençons la journée avec
un thermomètre qui oscillera autour des 20 à 22°C.
La journée
sera éminemment culturelle avec 2 musées au programme.
Notre
première visite sera pour le MIA (Minnesota Institute of Art) qui regroupe de
nombreuses collections. Nous sommes particulièrement frappés par le département
asiatique (Chine, Corée, Japon, Inde)
qui nous semblent, mais c’est vrai que nous sommes assez incultes dans
ce domaine, tout à fait riches avec de belles pièces (nous notons un cortège de
mariage en poterie émaillée avec plus d’une cinquantaine de pièces dont
Kathleen et Clément pourraient s’inspirer pour organiser leur fête). Nous nous
attardons également sur la partie consacrée à l’art indien avec des poteries
maya mais aussi des pièces plus récentes des indiens des USA, notamment des
porte-bébés, une belle parure d’apparat de plumes d’aigles, ou des vêtements finement
brodés.
Une autre
partie du musée est consacrée à l’art occidental. L’Europe est largement
représentée depuis la Renaissance jusqu’au XXième avec, bien sûr, une
belle collection d’impressionnistes (Renoir, Van Gogh, Gauguin, mais aussi Caillebotte,
Monet) ou post impressionnistes (Matisse, Picasso, Chagall, ou Magritte).
La peinture
américaine est bien sûr représentée mais sans que figurent les plus grands
noms, à part Georgia O’Keffe, Remington ou N.C. Wyeth (le patriarche de la
famille qui compte 2 autres Wyeth peintres célèbres), Stuart Davis, ou Stella.
C’est ainsi que manquent à la collection Hopper, Wharhol ou Lichenstein, pour
ne citer qu’eux.
Mais le
musée se rattrape avec une belle évocation de l’architecture du style Prairie
et de son mobilier.
Au total,
un beau musée, dans un beau bâtiment, même si, parfois, on a l’impression de
passer d’une époque ou d’un style à l’autre sans que tout soit bien structuré
(pour moi, il faut que les choses restent simples à lire !).
L’autre
visite culturelle de la journée nous mène, dans un tout autre registre, au
Museum of Russian Art. Sylvie voulait y voir des icônes russes ; il n’y a
que des copies à vendre dans la boutique du musée.
Par contre,
il y a 2 expositions intéressantes : l’une est consacrée aux enfants dans
la peinture soviétique. Une peinture, comme l’on sait, très formatée,
participant à la construction de « l’homo sovieticus » à grands coups
de camps de pionniers et des défilés komsomols. On est loin de la peinture
abstraite qui se développe alors en Occident puisque le socialisme de Lénine et
de Staline est réaliste ! Mais les tableaux sont colorés et plein d’un
enthousiasme pour les lendemains qui vont chanter. Il n’en demeure pas moins
que c’est de l’art au service d’une propagande !
L’autre
exposition rassemble des documents, notamment des photos, sur le siège de
Leningrad par les nazis durant la seconde guerre mondiale. Un siège de 900
jours où les pertes humaines se monteront à 1,8 million dont plus de 1 million
de civils. Voilà la réalité à laquelle les belles mages de propagande (car les
nazis n’avaient rien à envier aux soviétiques) ont conduit.
Et, pour
dîner, nous retournons au même endroit qu’hier faute de trouver, à proximité,
un autre restaurant ouvert et qu’il nous avait plu, sauf que le
« walleye » qui, comme chacun sait, est un poisson d’eau douce a été
changé en rizotto et le filet-mignon en New-York Strip.
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