Quelques yards de tissus parmi des milliers !
Intercourse : Kitchen Kettle Village
Des fermes amish
Des ponts couverts
Des carioles
Le retour de l'école
Le travail
Et le distributeur de dollars !
Lundi 7 novembre : Lancaster
(Pennsylvanie)
Dernière
journée avant de reprendre la route demain pour New-York (et, espérons-le, la
victoire de H. Clinton qui reprend un peu du poil de la bête après ce curieux
intermède offert par le patron du FBI) puis le retour en France, dans la nuit
de mercredi à jeudi.
La journée
est consacrée au pays amish, cette région tout proche de Lancaster peuplée de
descendants des allemands et suisses venus au XVIIIième siècle se
réfugier aux USA pour fuir les persécutions religieuses. Peut-être, vous
souvenez-vous de « Witness » un film des années 80 qui se passe dans
la communauté amish de Lancaster et a contribué à leur notoriété.
Ils
seraient aujourd’hui environ 300 000 aux USA, particulièrement présents
dans l’Ohio (nous les avons vus à Mentor et Berlin), en Pennsylvanie et dans
l’Indiana. Ils ont, pour les plus traditionnalistes, conservé les façons de
vivre de leurs ancêtres venus d’Europe, à commencer par leurs habitudes
vestimentaires et n’utilisent ni électricité ni voiture, d’où les charrettes et
charrues que l’on rencontre tirées par les chevaux.
C’est aussi
le pays du patchwork (un art vraiment américain), un patchwork d’un style, chez
les amish, simple et géométrique. Les magasins de patchworks et de tissus abondent
et Sylvie n’a aucun mal à acheter quelque dizaines de yards de tissus qui viendront
remplir les tiroirs du grenier pour finir un jour joliment trouver vie dans une
de ses œuvres.
Après le
déjeuner pris dans une auberge traditionnelle où, malheureusement, nous ne
trouvons pas la choucroute que nous aurions voulue (Sylvie se souvient que nous
en avions mangée, l’une des deux fois où nous sommes venus dans la région),
nous prenons les petites routes de campagne.
Nous nous
promenons ainsi dans un paysage doucement vallonné et très soigné, presque
européen, si ce n’était la présence de ponts couverts. Les fermes sont belles
et grandes mais les propriétés semblent relativement petites, en tout cas par
rapport à celles du Midwest. Il faut dire que travailler les champs avec la
seule force des chevaux et les méthodes ancestrales ne permet pas d’exploiter
de grosses propriétés.
Tout cela
est empreint d’un air bon enfant et pacifique mais, à part la jolie ville de
Strasburg, les principales bourgades (au nom curieux comme « Intercourse »
ou « Bird in Hand » ou
« Paradise ») donne l’impression que le commerce sacrifie à un tourisme
un peu convenu qui n’est pas toujours du meilleur effet. Les groupes d’enfants
qui jouent ou les carrioles noires tirées par des chevaux fringants ou les
hommes qui bavardent devant un distributeur de billets ont un air d’authenticité que n’ont pas les objets
vendus aux touristes : malgré sa coiffe, Sylvie n’a pas vraiment l’air
d’une femme amish !
Mais, il y
a également quelques brocantes et la récolte est bonne : nous achetons un petit tableau de paysage amish
réalisé par une amish car elle a indiqué que « son tableau ne devait pas
être vendu un dimanche ». Et puis, surprise, nous trouvons dans une même
boutique 2 des 3 plaques qui nous manquaient, le Delaware et le Rhode Island.
Faute de
choucroute, nous retournons au Ruby Tuesday de l’autre jour déguster un dernier
sirloin ou un dernier NY strip.
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