First Ladies National Historic Site
La 1ère maison de Ida et William Mckinley
Ida Saxton McKinley
Lasalle à manger de leur maison
McKinley Presidential Library & Museum
Mr & Mrs McKinley à la Maison-blanche
Campagne électorale devant le porche de leur maison
Quelques objets des McKinley à la Maison-Blanche
Affiche électorale
Mausolée des McKinley
Canton, centre ville : un vieux cinéma
Canton Museum of Art : la seule chose que nous ayons vu !
McKinley Presidential Library & Museum (retour)
Années 1900 : chez le dentiste
Invention du 1er aspirateur par Hoover à Canton
Cuisine des années 50
Ordinateur de 1980
Un gros canard devant l'hôtel Hyatt
Jeudi 3 novembre : Canton
(Ohio)
Nous
logeons dans un Residence Inn et je suis chargé de préparer le petit déjeuner.
Résultat, ayant confondu les boutons de la plaque électrique, je finis par
déclencher l’alarme anti incendie (pour ceux qui sont curieux et souhaitent
savoir, tout simplement en mettant le beurre de mes œufs dans une casserole que
je croyais froide alors qu’elle chauffait depuis 10 minutes, d’où la formation
instantanée de fumée). Pire, alors qu’elle devrait s’arrêter d’elle–même, l’alarme
reste bloquée (là, je n’y suis pour rien !) jusqu’au moment où l’entretien
vient voir ce qui se passe.
Trois
visites sont au programme.
La première
est le First Ladies National Historic Site, un musée consacré aux « First
Ladies » (personne ne pose la question de savoir ce qui se passera si
Hillary Clinton est élue). C’est plutôt l’occasion de visiter la maison des
années 1870 (ou plutôt sa
reconstitution) habitée par Ida et William McKinley au début de leur mariage et
d’évoquer la société (très) aisée de l’époque.
La seconde
est, dans la même veine de nos rencontres avec Hayes et Garfield eux aussi de
l’Ohio (qui a donné 8 présidents au pays), le McKinley Presidential Library and
Museum. Là aussi, c’est l’occasion de faire un peu mieux connaissance avec un
président des USA dont la seule chose que je savais de lui est qu’il avait été
assassiné. C’est un peu la même histoire de celle de Hayes et Garfield, même
s’il est plus jeune : belle carrière de soldat du côté de l’Union durant la Guerre Civile, avocat brillant, républicain,
élu à la Chambre des Représentants, Gouverneur de l’Ohio, puis Président de
1897 à 1901. C’est lui qui est à l’origine du canal de Panama, qui fait la
guerre à l’Espagne, ce qui permet aux USA de prendre possession d’Hawaii, de
Puerto Rico, Guam et des Philippines et de mettre en place des mesures
douanières protectionnistes ce qui favorise l’éclosion de l’économie américaine.
Theodore Roosevelt, son vice-président, lui succédera à sa mort. Un immense mausolée
surplombe le musée. Il est monumental (il a été inauguré en 1907) mais ne
manque pas de grandeur, surtout quand on voir les autre projets !
Troisième
visite : le Canton Museum of Art que Sylvie a repéré et qui renferme des
tableaux de W. Homer, E. Hopper, M.
Pendergast, A. Warhol, A. Wyeth. Pour nous y rendre, nous traversons le petit
centre-ville de Canton qui nous semble peu prospère. Tellement peu, que nous
finissons par nous arrêter au McDo pour déjeuner !
Autre
déconvenue, arrivés au musée, manque de chance : il est fermé jusqu’à la
fin du mois pour une nouvelle exposition. Adieu Homer, Hopper, Pendergast, Warhol, Wyeth qui étaient la raison de notre
arrêt à Canton.
Que faire
alors : nous laissons de côté le Pro Football Hall of Fame consacré aux
grands événements de l’histoire du football américain professionnel, Canton ayant
joué un rôle important dans la création de ce qui est devenu la NFL (le
championnat de football professionnel).
Nous
retournons au McKinley Presidential Library and Museum pour visiter la partie
du musée consacrée à Canton et sa région. Une région marquée par un passé
industriel, depuis la production de mouvements d’horlogerie au début du XIXième
siècle jusque la production d’aciers spéciaux. C’est même à Canton que les premiers
aspirateurs ont vu le jour créés par l’entreprise Hoover. Mais la roue a tourné
et la population est passée de 100 000 habitants à 80 000
maintenant !
Et, pour le
dîner, comme il vaut mieux que je ne fasse pas la cuisine de peur de déclencher
l’alarme en pleine nuit, nous allons prendre un bon steak, encore un, à
proximité de l’hôtel.
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