On the road
Winslow Homer
Sargent
Cecilia Beaux
Dans la famille Wyeth : le grand-père Newel Convers ...
Le fils Andrew ...
Et le petit-fils Jamie
Marc Sijan : des statues plus vraies que nature !
Andy Warhol
Arthur Garfield Dove
Edward Hopper
Norman Rockwell
Andy Warhol
Alfred Leslie
Robert Cottingham
La Clarion River
Vendredi 4 novembre : Canton (Ohio) – Clearfield (Pennsylvanie)
Au
programme aujourd’hui, 250 miles vers l’est et une arrivée à Clearfield, un
croisement de routes en Pennsylvanie. Pas grand-chose au programme, d’autant
que notre trajet nous amène à prendre les Interstates, la 76 et la 80.
Nous
quittons Canton sans trop de tristesse et reprenons donc la route. Nous passons
par Akron, la ville du pneu, que nous avions traversée à l’aller puis, sur la
route, les points de la carte se succèdent, tous les quarts d’heure environ.
Mais Sylvie a noté, dans le guide AAA de l’Ohio, la ville de Youngstown, une
ville de 70 000 habitants, née du fer et du charbon découverts dans la
seconde moitié du XIXième siècle, puis de la sidérurgie et de la
proximité du canal de l’Erié et de la voie ferrée.
Comme
Canton, et pour les mêmes raisons, la ville a connu son apogée dans les années
1970 puis a décliné avec la fermeture des usines. Mais, contrairement à Canton,
elle a un musée, le Butler Institute of American Art, et il est ouvert !
Exclusivement consacré à la peinture américaine, nous y passons 2 bonnes
heures. Presque tous les grands noms de la peinture américaine y sont
représentés : les peintres de l’école de la vallée de l’Hudson des années
1870, avec les premiers paysages américains. Les peintres de l’ouest
(Remington), puis Winslow Homer puis les impressionnistes (Mary Cassatt, John
Sergeant, Maurice Pendergrast), et les 3 Wyeth (le grand-père, Newel Convers, le
fils, Andrew, et le petit fils, Jamie) aux styles différents. Les peintres de
la deuxième moitié du XXième siècle avec Georgia O’Keffe, Edward
Hopper, Norman Rockwell, ou encore Andy Warhol. Puis des artistes contemporains
comme Pollock ou Rauschenberg (mais pas de Lichtenstein) ou Robert Cottingham au style
photographique très décoratif. Dans chaque cas, peut-être pas les œuvres les
plus célèbres mais quel musée de province pourrait, en France, se targuer d’une
telle collection ?
Petit
détail amusant, je manque m’adresser à un gardien assis sur une chaise près
d’un tableau quand je constate que c’est un personnage….. en résine de Marc
Sijan, plus vrai que le vrai. D’accord, je suis bigleux mais quand même !
Autre
détail, nous découvrons au sous-sol tout un ensemble de dessins faits par des
enfants du primaire de la ville qui nous impressionnent. Que font nos musées d’Albi,
Gaillac, ou Castres pour éveiller les jeunes élèves à un haut niveau
artistique ?
En tout
cas, un musée impressionnant par sa richesse et dont on se demande comment il fait pour vivre (les entrées sont
gratuites) car la ville ne semble pas ployer sous le poids des grands mécènes
qui ont peut-être existés à une certaine époque.
Encore 100
miles, et nous sommes à Clearfield, en Pennsylvanie. La route, toujours l’ I 80,
devient vallonnée : nous avons vraiment quitté le Midwest et nous
retrouvons un terrain granitique. Nous approchons des Allegheny, dans le grand massif des Appalaches. Sur l’I
80, les panneaux nous indiquent que nous sommes à 270 miles de New-York.
Clearfield
est un croisement de routes comme on en trouve sur toutes les Interstates :
des stations- services, des hôtels, des restaurants genre McDo. C’est là que
nous passerons la nuit. Et, pour dîner, nous allons dans le seul endroit,
qualifié de Dutch, qui ne serve pas que des hamburgers, manger du chou farci.
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