Salzburg
L'abbaye bénédictine Saint Pierre
L'église collégiale
La cathédrale et la fontaine du Chapître
La forteresse
Le cimetière Saint Pierre
Magasins de décorations de Noël et de Pâques
Mardi 2
septembre 2014 Salzbourg
Journée consacrée à Salzbourg, sans Mozart (le festival s’est
terminé le 31 août, et heureusement pour nous car nous n’aurions jamais pu nous
loger) et sans trop de pluie, ce qui est quand même mieux.
Salzbourg est la ville des princes-archevêques qui y ont
occupé le pouvoir jusqu’au début du XIXème siècle. Vivant comme des
princes plus que comme des évêques (l’un d’entre eux eut 15 enfants de la même
femme, une belle juive, à qui, bon prince, ou bon évêque (!), il fit construire
un château), ils tirent leur pouvoir de l’immense richesse procurée, notamment
durant les XVIIème et XVIIIème siècles, par les mines
avoisinantes de sel. On ne sera donc pas surpris que la ville soit riche en
églises, plus particulièrement en églises baroques et qu’une cour fastueuse y ait
vécu.
Premier arrêt et premier contact avec l’art baroque de
Salzbourg : l’abbaye bénédictine de Saint Pierre, initialement romane mais
« baroquisée » durant l’âge d’or de ce style. Nous sommes donc très loin
des abbayes bénédictines dépouillées auxquelles nous sommes habitués en France.
Là, tout est fait, au contraire, pour montrer la richesse des princes, exprimer
la grandeur, y compris celle de Dieu. Au
lieu de voir une grande église vide, il faut imaginer cette abbaye durant une
célébration, pleine, avec la musique des orgues et la présence prestigieuse des
grands de ce monde. Aujourd’hui, elle semble trop grande, trop vide, dans ses
murs blancs et verts, décorés de tableaux trop hauts pour être bien vus. Mais
ceci ne doit pas faire oublier les magnifiques statues dorées et le tout aussi
magnifique tabernacle, au centre du retable, encadrés par des colonnes en
marbre rouge, ni l’orgue derrière nous.
Autant d’œuvres d’une très grande
richesse mais aussi d’une grande finesse, à regarder dans le détail.
Plus loin, nous nous arrêtons à l’église franciscaine, plus
sobre, sombre au fond, claire à la hauteur du chœur, où domine un
enchevêtrement impressionnant d’ogives. Et, un beau retable, baroque à nouveau.
Plus loin, encore, l’église de l’université, au centre d’une grande place où
aujourd’hui se tient un marché. Plus tard, nous nous arrêterons à la cathédrale
avec ses colonnes en marbres et ses 5 orgues dont on a du mal à imaginer
l’effet qu’ils font lorsqu’ils se répondent.
Ce qui est plaisant également dans cette ville, c’est de
déambuler dans les rues, toutes piétonnes (l’entrée dans la vielle ville est
interdite aux voitures) : nous reprenons la Getreidegasse, parcourue hier
sous la pluie, passons devant la maison natale de Mozart (où plus rien ne
subsiste sinon un système artisanal de sonnerie), mais aussi devant
quelques-unes des belles boutiques longées dans la nuit hier, comme celle qui
vend des œufs de Pâques décoratifs, ou
celle qui affirme avoir créé les Mozartkugeln, chocolats ronds fourrés,
spécialités de la ville. Agréables aussi sont les nombreuses grandes places ornées
de belles fontaines qui achèvent, après les nombreuses églises, de donner à la
ville un aspect presque romain.
Dans notre promenade, nous traversons aussi la Salzach, d’où
nous découvrons l’image traditionnelle de Salzbourg avec la vieille ville
surmontée du château.
C’est ensuite au château que nous mènent nos pas, ou, plus
exactement, le funiculaire, car il surplombe la ville de 120 mètres et, seuls,
quelques « fous » montent à pied. Il ne pleut plus et de là, on a
bien sûr une belle vue sur la vieille ville dont on voit à quel point elle est
coincée entre la rivière et la Mönchsberg (la falaise que l’on traverse pour
accéder à la vielle ville). Le château est là aussi une succession de bâtiments
et d’églises, plus petits et moins spectaculaires que dans la vieille ville
mais la promenade dans ce qui se comprend comme une forteresse (des canons sont
présents sur les remparts ainsi qu’une tour de torture dont on nous précise
qu’elle n’a jamais été utilisée) est très agréable.
Revenus dans la ville, nous traversons le cimetière de
l’abbaye bénédictine par laquelle nous avions commencé notre visite ce matin,
un beau cimetière toujours en usage, aux tombes en ferronnerie, décorées
souvent de jolis petits tableaux et largement fleuries.
Pour le dîner, la pluie est de retour et plutôt que de
repartir dans la vieille ville, nous traversons la rue et mangeons, très
agréablement, chinois en face de notre hôtel.
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