L'aller et le retour de la pêche
Les quatre libertés
Le musée Norman Rockwell de Stockbridge
Jeudi 1er novembre
2012
Avec le petit village à côté de
Lenox, Stockbridge forme une endroit recherché par les riches vacanciers de la
fin du XIXième siècle qui y ont établi leur « cottage »,
un euphémisme pour parler de leurs somptueuses villas. Mais Stockbridge a
également été rendu célèbre par Norman Rockwell qui y a vécu de 1953 à sa mort
en 1978.
La première chose que nous faisons
est donc de nous rendre au Musée qui lui est consacré. Une partie du musée est
en travaux et certaines salles sont fermées. Mais on peut toujours voir la
collection de couvertures du Saturday Evening Post dont il a illustré 323
couvertures en 47 ans de collaboration (de 1916 à 1963). On y voit également
des tableaux de taille importance (traduits ensuite en illustration pour
magasines par quel procédé, je m’interroge) dont, notamment, la série intitulée
les 4 libertés (the four freedoms), consacrée à la liberté d’expression, la
liberté religieuse, la liberté de vivre à l’abri du besoin, la liberté de vivre
à l’abri de la peur, proclamées par Roosevelt dans son discours sur l’Etat de
l’Union de 1941, alors que les USA n’étaient pas encore en guerre.
Dans toutes ces illustrations, on
retrouve à la fois une expression des personnages qui serait presque de la
caricature si elle n’était imprégnée de beaucoup de bienveillance et de chaleur
humaine. Rockwell donne aussi l’image d’un pays encore assis sur des certitudes
et qui n’a pas peur de son futur, même si, à la fin de sa vie, on voit
apparaître des thèmes plus sociaux comme la discrimination raciale. Chaque
illustration raconte une histoire, saisit un moment des gens normaux de la
« middle America » des années 30 aux années 60. Il est intéressant
également de noter, comme nous le fait remarquer une conférencière, à quel
point Norman Rockwell était maniaque des détails (tout a une importance dans un
tableau), ce qui n’est pas sans accentuer l’effet de réalité à ses illustrations.
Nous terminons notre visite par un
arrêt à la gift-shop où le Père Noël fait quelques achats pour Sylvie…. !
Nous déjeunons à Lee et comme on ne
peut pas manger asiatique tous le jours, aujourd’hui c’est « moules
frites » pour moi (il n’y avait pas de gaufres ni de bière !) et
« chicken salad » pour Sylvie (cela vaut-il la peine de faire tant de
kilomètres pour cela ?)
Et comme à proximité de Lee, au
croisement avec l’Interstate, il y a une magasin d’usine, nous nous y arrêtons
pour acheter des valises qui nous permettrons de tout ramener. Et nous
bénéficions d’une réduction de 66% sur le prix du magasin d’usine !!!
Après le dîner au Red Lion, nous
nous promenons dans les couloirs de l’hôtel qui sont, à eux seuls, un vrai
musée entre des lithos de Norman Rockwell, des patchworks (des beaux crazy) et
des tableaux de toutes les époques, y compris de ces dernières années.
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