Le Capitole d'Austin, la capitale du Texas
"The lone star", l'emblème du Texas
Dimanche 29 septembre 2013
C’est presqu’avec des horaires
dominicaux de Cordes que nous nous levons et préparons, sans hâte, notre petit
déjeuner avant de nous rendre à la messe près de notre hôtel, à la paroisse
Saint Louis, roi de France !!
Nous retrouvons là une liturgie à
faire envier nos paroisses qui, il est vrai, ont beaucoup moins de moyens mais
aussi de fidèles que les paroisses américaines (il y a, à Saint Louis, 6 messes par dimanche dont 3 en espagnol… !)
A la fin de la messe, comme nous
nous présentons au célébrant, il nous parle de Toulouse, de Saint Sernin et des
embouteillages sur le périphérique parisien car, comme beaucoup de prêtres
américains, il connaît bien la France.
Nous rejoignons Austin downtown,
complètement vide, un dimanche (il sera intéressant de comparer demain). Même
le restaurant où nous arrêtons est vide et le steak que nous aurions voulu
manger, lui aussi, a fait relâche.
Au programme, cet après-midi, le
Bob Bullock Texas State History Museum. Ce musée, situé à 2 pas du Capitol
retrace l’histoire du Texas, histoire qui commence avec l’arrivée des espagnols
en 1520. Ils chassent les indiens, repoussent les français (La salle) et
affirment leur présence en mettant en place des missions, un peu sur le modèle
de ce que nous avons vu en Californie, cow-boys (vaqueros) et ranches, déjà, en
plus.
En 1821, le Mexique qui comprend
le Tejas (qui deviendra le Texas) devient indépendant. Aux USA, c’est l’époque
du début de la conquête de l’Ouest. Ici, aussi, ce mouvement vers l’ouest se
développe et, rapidement, des populations importantes (les Anglos) venues de
Louisiane et même de Floride surpassent en nombre les Tejanos, d’origine
mexicaine. Ceci aboutit à la guerre d’indépendance du Texas, indépendance qu’il
acquiert en 1836. Il restera république indépendante 9 ans, jusqu’en 1845, date
à laquelle il entre dans l’Union, incapable de faire face à ses dettes. A noter
que simultanément, le Nouveau Mexique est créé à partir du Texas et entre dans
l’Union comme état non-esclavagiste pour, conformément au Missouri Compromise,
conserver l’équilibre entre états des deux bords. En effet, nous sommes alors
dans les années marquées par le débat sur l’émancipation et l’esclavage et les
nombreux compromis entre le Nord et le Sud, qui précèdent la Guerre de
Sécession. Le Texas, où depuis longtemps déjà des esclaves ont été introduits
par les propriétaires venus des états du sud, (alors que la loi mexicaine
interdisait l’esclavage) rejoint ensuite la Confédération.
Vient, après la fin de la guerre,
la reconstruction, et le développement est d’abord agricole (culture du riz, du
coton, et, bien sûr, de l’élevage) avec le Mexique et le Nouvelle Orléans, puis
le Kansas (pour l’élevage) comme débouchés. C’est l’époque des cow-boys, plus
ou moins fidèlement retracée par Hollywood. Puis, une nouvelle page de
l’histoire de l’Etat s’ouvre en 1901 avec la découverte de pétrole : la
population et l’économie de l’Etat se développent rapidement pour en faire un
des états les plus riches de la nation.
Le musée évoque ensuite la
période de la guerre, puis les années 60 avec, bien sûr, l’arrivée du premier
homme sur la Lune et le premier mot qu’il a prononcé en s‘y posant « Houston,
the Eagle has landed » !
Bref, il nous faut bien tout
l’après-midi pour couvrir toute cette histoire et cette visite constitue une
bonne introduction à notre voyage, même si on peut regretter que le musée
semble s’arrêter aux années 1980.
Au dîner, la journée se termine
en mangeant le steak que nous n’avons pas eu à midi… !
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