Pu'unene Sugar Mill : maintenant le musée du sucre
Ho'okipa Beach Park et ses surfers (pas la dernière photo !)
Mama's Fishhouse
Mercredi 27 février 2019 Lahaina
(HI), la côte nord, le surf, Mama‘s Fish house.
Le temps est toujours aussi beau
ici et la météo nous dit qu’il s’est amélioré sur la côte nord. Nous reprenons
donc la même direction qu’hier matin et effectivement, là où hier la pluie nous
accueillait, c’est le soleil qui aujourd’hui est là.
Avant de prendre la route d’Hana,
nous passons devant la dernière sucrerie exploitée à Hawaii fermée depuis 2016 et aujourd’hui relique
d’une période où, jusque dans les années 1950, la culture du sucre a été la
première richesse du pays en en ayant profondément modifié la population avec
l’arrivée depuis les années 1860 de travailleurs chinois puis japonais.
Nous entrons ensuite dans la
route d’Hana, cette route qui passe son temps à serpenter le long de la côte
(on compte 600 virages), longue d’une trentaine de miles jusqu’à Hana, large de
l’équivalent d’une voiture et demie, où l’on emprunte 54 ponts à une file qui
garantissent des croisements toujours problématiques. Nous l’avons faite 2 fois
lors de précédents voyages mais ces 7 heures de conduite pour parcourir l’aller
et retour jusqu’à Hana m’ont, à chaque fois, semblées un peu fastidieuses.
Aussi, cette année, ne parcourrons nous que quelques kilomètres de cette
fameuse route et, encore, pas les plus compliqués et nous nous arrêtons en
haut du Ho’okipa Beach Park. A nos pieds, la mer et ses rouleaux. C’est
l’endroit où, lors de notre dernier voyage, nous avions vu des dizaines de
surfeurs (peut-être était-ce un dimanche ?) se débattre avec ces vagues.
Aujourd’hui, ils ne sont que quelques-uns à s’essayer et réussir à partir,
emportés par la vague. Il me semble qu’il faut une certaine abnégation pour ce
sport où l’on passe l’essentiel de son temps à attendre la bonne vague et une
autre grande partie de son temps à revenir à la main (il n’y’a pas de
remonte-pentes !) vers l’endroit où les vagues déferlent.
Mais le spectacle est saisissant
avec le vent, le mouvement, l’étendue…et, comme la dernière fois, nous ne nous
lassons pas d’en profiter.
A proximité, se trouve le Mama’s
Fish House, le restaurant où nous étions également arrêtés lors de notre dernier
passage. C’est un restaurant haut de gamme, à l’américaine, situé au bord de la
plage, sur une crique, d’une architecture de style polynésien, qui sert un
poisson péché de frais. Mais c’est aussi un gros business puisqu’il sert 1 000
repas par jour (à 150 grammes de poisson par repas, cela fait 150 kgs de
poisson tous les jours, sans compter ce qui n’est pas comestible). Mais, le
service est remarquable, et le cuisine vraiment bonne (nous prenons tous les
deux du « yellow tail » (Kombucha en hawaïen) avec du homard, farci
de crabe, et revêtu de noix de macadam pilée. Bien sûr, ce n’est pas
franchement donné mais à Maui, c’est rare que ce le soit et l’endroit et
la prestation sont remarquables !
Sur le chemin de retour, nous
nous arrêtons à Pa’ia et reconnaissons le village et ses boutiques en bois d’un
seul étage, qui visent essentiellement une clientèle de touristes un peu comme
les boutiques du Touquet.
De retour dans notre appartement,
il est bientôt l’heure de dîner (vous allez dire que nous ne pensons qu’à
cela !) et nous allons manger devant le banian dans un Pa’ia Fish Market
d’un bon mahi mahi. Il est 21 heures, la ville se couche.